@Fergus
Etant donné — probablement dans plus de 80 à 90 % des cas (au doigt mouillé) — qu’il n’y a pas de candidat de 1er tour dont dont on partage l’ensemble des éléments du projet, force est de voter pour celui (ou celle) dont on est le plus proche ou, à défaut, le moins éloigné. Donc, vote peu ou prou par défaut.
Et alors, n’empêche que le vote n’est pas que le choix du candidat pour sa pomme, il s’agit de déléguer son pouvoir. C’est un fait qu’en donnant le pouvoir à un candidat, on lui donne le droit et la légitimité de défendre la politique qu’il a présentée !!!
En l’occurrence, quand vous votez Mélenchon au premier tour, vous lui donnez le pouvoir sur tous les domaines. Cela rejoint votre vision politique à la mode du supermarché !!! Ensuite, vous ne pouvez vous dédouaner de votre responsabilité sur les domaines pour lesquels vous n’êtes pas d’accord. Je vous déja dit, pourquoi choisir la politique sociale au mépris de valeurs fondamentales ?
Quant au vote de 2e tour, soit son candidat du 1er tour est qualifié, et l’on vote pour lui, soit il a été éliminé, et l’on vote blanc s’il n’y a pas de risque de victoire du (ou de la) pire des finalistes, soit l’on vote pour le moindre mal, estimé comme tel en fonction des valeurs auxquelles on est attaché.
Toujours cette même rengaine sur le vote pour éviter le pire !!! Entre deux maux, personne n’est obligé de choisir…