par Caitlin Johnstone
L’un des très nombreux signes montrant que l’Australie n’est rien d’autre qu’un atout pour l’armée et les services de renseignement étatsuniens est la façon dont son gouvernement a constamment refusé d’intervenir pour protéger le citoyen australien Julian Assange des persécutions politiques aux mains de l’empire étatsunien.
Dans un nouvel article intitulé « Penny Wong s’efforce d’atténuer les espoirs de percée dans l’affaire Julian Assange », The Guardian cite la ministre australienne des Affaires étrangères, qui a déclaré : « Nous faisons ce que nous pouvons, entre gouvernement et gouvernement, mais il y a des limites à ce que cette diplomatie peut accomplir ». Mme Wong a répondu à la question de savoir si le Premier ministre Anthony Albanese avait discuté de l‘affaire de liberté de la presse la plus célèbre au monde avec le président étatsunien et le Premier ministre britannique lorsqu’il les a rencontrés ensemble il y a deux semaines.
Mme Wong a refusé de dire si le chef de son gouvernement avait soulevé la question avec ses supposés homologues étatsuniens et britanniques, répétant à la place la même ligne qu’elle bêle depuis que le parti travailliste a pris le pouvoir : l’affaire Assange « a traîné assez longtemps et devrait être clôturée ». Si vous écoutez attentivement, il ne s’agit pas d’une déclaration en faveur de la libération du fondateur de WikiLeaks ou du blocage de l’extradition, mais simplement d’une affirmation selon laquelle l’affaire devrait être conclue rapidement, d’une manière ou d’une autre.
Ces déclarations ont été faites en réponse à des questions posées par le sénateur des Verts David Shoebridge, qui a critiqué l’approche de « diplomatie discrète » du gouvernement travailliste dans l’affaire Assange.
« L’idée que la diplomatie discrète doit être si silencieuse que le gouvernement ne peut pas dire au public ou au parlement si le premier ministre a parlé au président est bizarre », a déclaré M. Shoebridge.
M. Wong a déclaré à M. Shoebridge que l’Australie n’était pas en mesure d’intervenir pour protéger le célèbre journaliste australien : « En tant que gouvernement australien, nous ne sommes pas en mesure d’intervenir dans les procédures juridiques ou judiciaires d’un autre pays ».
S’il est vrai que l’Australie ne peut pas forcer les États-Unis à mettre fin à l’emprisonnement politique et à la persécution d’Assange pour avoir dénoncé les crimes de guerre étatsuniens, elle peut évidemment mener une action diplomatique auprès de son allié supposé afin de protéger un citoyen australien. Même les nations avec lesquelles l’Australie n’a aucune forme d’alliance sont confrontées vocalement à Canberra lorsqu’elles emprisonnent des citoyens australiens, comme la déclaration de Wong publiée hier concernant la détention par la Chine de la journaliste sino-australienne Cheng Lei, dans laquelle le ministre des Affaires étrangères demande explicitement et sans équivoque que « Mme Cheng soit réunie avec sa famille ».
21/04 08:16 - Francis, agnotologue
@eau-mission ’’Si on considère qu’un nombre est le résultat d’un (...)
19/04 13:01 - pemile
@eau-mission "Bref, la différence entre @Christophe et toi, c’est qu’il lui arrive (...)
19/04 11:39 - Christophe
@eau-mission Les réseaux de neurones sont très anciens, j’avais travaillé avec météo (...)
19/04 08:49 - pemile
@Christophe « j’ai certes été imprécis dans l’exposé car j’avais oublié le (...)
19/04 00:45 - Christophe
@eau-mission J’ai bien compris la méthodologie qu’il utilise, j’ai certes été (...)
18/04 23:14 - pemile
@eau-mission « Outre la logique « un jour tu as dit une bêtise, donc moi qui te contredis (...)
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