@Ouam (Paria statutaire non vacciné)
A lire absolument
Pierre BROCHAND
directeur général de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) de 2002 à 2008, ainsi qu’ambassadeur de France, discours auprès de gaulliste en novembre dernier
les solutions en ce qui concerne l’immigration.
Tentons d’appliquer ces formules dans le concret. Quand un groupe humain projette d’emménager chez un autre, il n’y a que cinq possibilités :
– (1) L’interdiction
– (2) L’absorption
– (3) La négociation
– (4) La séparation
(5) L’affrontement
L’interdiction
est tout simplement la mise en œuvre du « principe de précaution », que l’on invoque, à satiété, dans quasiment tous les domaines. Sauf apparemment celui de l’immigration, où il aurait pourtant consisté à bâtir une digue avant que n’arrive le tsunami. Autant dire qu’un projet aussi volontariste ne nous a même pas traversé l’esprit.
L’absorption ou assimilation,
par ralliement asymétrique et sans retour à la culture d’accueil, fut longtemps notre paradigme. Nous l’avons abandonné en rase campagne, par renoncement à nous-mêmes, mais aussi par nécessité, car les volumes que nous avons admis ont très vite excédé ce seuil très exigeant.
C’est pourquoi, nous avons cru pouvoir nous rabattre sur l’option 3.
La négociation ou l’intégration
est, en effet, une position intermédiaire, où chacun fait un pas vers l’autre, mais où les immigrés gardent leur quant à soi : un pied dedans, un pied dehors. En bref, un compromis qui n’efface pas les divisions, mais espère les transcender par accord tacite sur une plateforme minimale
la séparation,
qui, dans les faits, est la preuve par neuf de l’échec des trois précédentes. Car, au fond, le scénario sécessionniste est la pente la plus naturelle d’une société « multi ».
Quand des groupes répugnent à vivre ensemble, ils votent avec leurs pieds, se fuient, se recroquevillent, comme autant de répliques du séisme initial qu’est la migration. Se constituent, alors, ce qu’on appelle des diasporas, soit des noyaux durs introvertis, formés de populations extra-européennes, ni assimilées, ni intégrées et à tendance non coopérative. Ces isolats territoriaux vont inéluctablement développer une double logique de partition et d’accélération. Partition, par inversion de la pression sociale, dans le sens de la conservation et de la transmission des codes culturels d’origine, y compris – ce qui est stupéfiant – à travers la réislamisation des jeunes. Soit une espèce de contre-colonisation, par le bas, qui ne dit pas son nom.
quand plusieurs pouvoirs sont en concurrence ouverte, sur un même espace, pour y obtenir le monopole de la violence mais aussi des cœurs et des esprits, c’est le 5e cas de figure qui se réalise.
L’affrontement.
Ce que l’on désigne pudiquement par l’expression « violences urbaines » et dont on connaît bien la gamme ascendante. Au plus bas, les incivilités courantes qui, parce qu’impunies, incitent à aller plus loin. Un cran au-dessus, une sur délinquance, vécue in petto, comme une juste compensation. Puis, des manifestations de protestations ou même de célébrations, qui s’achèvent en razzia ou en vandalisme. Un degré plus haut, des émeutes qui s’en prennent à tout ce qui incarne la France, y compris pompiers et médecins.
Émeutes qui dégénèrent désormais en guérillas de basse intensité, sorte d’intifada à la française ou de » remake » en mineur des guerres coloniales. Avec comme point culminant de ce continuum, le terrorisme djihadiste, dont notre pays est la principale cible en Europe.
Rendus à un tel niveau d’absurdité, nous nous retrouvons face à une trifurcation :
– Soit on prend au sérieux ces
fariboles et on laisse tout filer : on roule vers l’abîme, en
appuyant sur l’accélérateur,
– Soit on reste benoîtement
dans les clous et on se borne à accompagner le phénomène, en
votant, tous les 3 ou 4 ans, des lois qui font semblant de traiter de
l’immigration, mais qui, en fait, relèvent de sa gestion
administrative et technocratique. Ce n’est que reculer pour mieux
sauter,
– Soit on réussit à se dépêtrer de notre camisole et
à reprendre, en faisant enfin preuve de volonté politique, le
volant du camion fou qui roule tout seul depuis 50 ans.
Vous avez deviné que mon choix est évidemment le dernier.
14/05 20:06 - tchoti
Cette situation entre autre de problèmes français ,nous promet de beaux jours lors des jeux (...)
12/04 12:25 - moderatus
La gauche veut des mesures fortes contre l’immigration l’immigration divise au (...)
11/04 22:05 - moderatus
11/04 22:01 - moderatus
@capobianco Qu’ont fait les politiques pour intégrer socialement et culturellement ces (...)
11/04 17:07 - moderatus
@capobianco Mais vous dites exactement l’inverse de ce que je vous « rabâche » , pour (...)
11/04 17:01 - capobianco
@moderatus Marseille Qu’ont fait les politiques pour intégrer socialement et (...)
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