"Les
deux églises antérieures à Notre-Dame de Paris, avaient été
édifiées sur un
ancien sanctuaire païen,
du 1er siècle
après JC."
Le
christianisme (et en particulier la dérive catholique qui a adapté
à son profit la structure administrative romaine organisée en
« diocèses »)
est un syncrétisme
avant quoi que ce soit d’autre.
Non
seulement l’implantation des églises est le plus souvent celle
d’anciens sanctuaires païens, mais la symbolique reprend les
éléments de cultes antérieurs qui avaient fait leurs preuves, et
en particulier les cultes solaires celtiques et Sol Invictus.
L’orientation est-ouest en est le signe le plus révélateur, mais
le symbole le plus voyant, tellement aveuglant que la plupart des
gens ne font pas le rapprochement, est la rosace des cathédrales qui
n’est rien d’autre que la représentation du dieu soleil, présidant
au cycle des saisons (solstices et équinoxes étant remplacés par
Noël, Pâques, la Toussaint et la Sain-Jean) et des travaux
agricoles.
La
dénomination de la cathédrale de Paris n’est pas innocente non
plus. Elle ne s’appelle pas Sainte Marie ni la Sainte Vierge, mais
Notre-Dame, c’est-à-dire la Dame Blanche qui était une des
principales divinités des Gaulois, et dont le souvenir est encore
vivant dans certaines régions sous la forme de superstitions et de
contes et légendes. Les dieux mineurs, eux, ont été relayés par
les saints dont ils possèdent les mêmes vertus miraculeuses.