@Buzzcocks
Le droit c’est une chose. l’esprit c’en est une autre. Apparament les héritiers des albums de Gaston Lagaffe, sont ravis qu’on leur propose une suite, bien que Franquin s’était opposé à la reprise de son oeuvre après sa mort....

C’est une problème de trahison, qui est édulcoré par les intérets sonnants et trébuchants. Néanmoins ce genre d’affaire est bien moins révoltante que cette curieuse épidémie de révisionnisme qui touche la littérature.
L’oeuvre de Raol Dahl, auteur pour les enfants, mais pas que...sont passés déjà eux aussi à la moulinette des nouvelles pudeurs. Des mots ou des qualificatifs comme « gros, stupide, de couleur noir », seraient devenus « stigmatisants ». A charge de trouver des éphémismes, dans ce monde de bisounours, où sans doute demain « Les misérables » devra changer de titre, pour un autre moins « stigmatisant »..... Stigmatisant, avec harcèlement, et discriminant, sont devenus les trois armes favorites des nouveaux inquisiteurs, qui les accomodent à toutes les sauces, s’en prenant de façon ridicules à la liberté d’expression, mais chose aberrante, aux auteurs passés. Ce n’est pas qu’ils veulent changer le monde, c’est qu’ils veulent lui mettre un costume de carnaval. 

Une oeuvre ne serait donc pas figée dans la pierre. Il serait souhaitable de la retoucher, selon les sensibilités du temps présent. Ce n’est pas la première fois. Au dixneuvième siècle, les sexes des peintures de la renaissance, d’inspiration greco latine, et aussi les sculptures furant pudiquement cachées. Personne n’a heureusment pensé à les marteler, comme l’ont fait les djhatdistes en détruisant les bouddahs géants de la vallée de Bamyan.....

« Imbécile » est un mot faible pour nommer ces commissaires du peuple qui firent parler aussi d’eux à l’époque des kmers rouges, que nombre d’intellos de gauche en france encensèrent, alors qu’ils s’attaquaient à une civilsation millénaire, et à leurs contemporains, tuant ceux qui portaient des luntettes en premier. L’histoire est un éternel passé.