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Commentaire de bouffon(s) du roi

sur Guerre en Ukraine et contre-espionnage : Remonter la piste des récentes fuites du Pentagone


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bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 22 avril 2023 11:55

Dans sa recherche du meilleur profit, le pouvoir (dernièrement, c’est surtout le pouvoir économique) peut utiliser tous les moyens à sa disposition pour rationaliser la gestion des ressources (humaines en particulier), même les plus invasifs et préjudiciables à la liberté, à la santé, tels que la manipulation mentale et neurale et la manipulation sanitaire.

Peuvent rentrer dans cette logique : passer sous silence les effets nuisibles de médicaments et d’aliments afin de ne pas en compromettre la vente ; entraver la mise au point et le commerce de médicaments par trop efficaces qui pourraient éliminer la maladie, donc réduire la demande et le chiffre d’affaires ; promouvoir la consommation d’aliments et de médicaments nuisibles qui affaiblissent le système immunitaire, donc accroître la demande et le chiffre d’affaires.

À dicter de semblables choix, ce ne sont évidemment ni des conjurations ni des complots, mais simplement et automatiquement la logique d’entreprise formalisée par les normes comptables et les stratégies de conditionnement du marché (organisation de trusts, conquête de positions de monopole, délit d’initié, agiotage, etc. ).

La guerre elle-même rentre dans cette logique, en tant que processus économique, puisqu’elle augmente énormément et automatiquement (quel que soit son résultat) les profits industriels et financiers, avec l’indéniable fonction de multiplier l’endettement (donc la dépendance) des États envers le système bancaire. Ainsi va s’enchaîner à cette logique le recours à des moyens propices à la manipulation de l’information et des émotions populaires vu qu’il faut s’occuper de créer le casus belli, l’occasion de guerre, et le consentement populaire à celle-ci.

En somme, les personnes, qui n’ont ni les moyens ni (souvent) la motivation pour connaître et comprendre la réalité, vivent, décident, obéissent et expriment leur volonté « démocratique » en se basant sur la représentation du monde qui est de toute façon irréelle, illusoire, un assemblage d’informations fausses ou partielles, d’évaluations et d’interprétations, notamment sur les objectifs, l’aspect étique et la légalité réelle du système.

Le pouvoir constitué, la politique, les syndicats, les églises, les entreprises, interviennent depuis toujours sur la formation de cette représentation illusoire du monde pour qu’elle réponde à leurs finalités et tourne à leur avantage. Et ils le font avec des moyens de plus en plus efficaces et actifs, aujourd’hui grâce surtout aux récentes découvertes de la psychologie et de la neurophysiologie et de leurs applications électromagnétiques, acoustiques, chimiques. Mais la logique d’entreprise, à cette grande échelle, sous-tend aussi la gestion sociopolitique et culturelle des populations, la stabilisation du pouvoir. C’est-à-dire qu’elle exige que le berger soit toujours au travail, qu’il reste berger pour que les moutons restent des moutons. Il est facilité dans sa tâche par le fait que, même si bon nombre de moutons se réveillent et désirent se rebeller, leurs moyens d’action sont sans commune mesure avec ceux du berger lui-même, c’est dire qu’elles n’ont pas la moindre possibilité d’agir efficacement.

Vous avez tous en tête le symbole sur le billet américain de 1 dollar : la pyramide tronquée dont le sommet est détaché de la base, exhibant un œil dans le triangle. Nous ne savons pas si ce symbole représente quelque chose d’ésotérique, mais il représente sûrement et exactement une réalité banale : le sommet conscient (doté d’un œil) de la société est détaché de sa base, soit de la masse, ou du troupeau. Et derrière la rhétorique politique, éthique et sociale, il agit pour accroître cette séparation, pour la rendre insurmontable, afin de mettre en sécurité son propre rôle de berger, et y parvient en accroissant l’inégalité de la connaissance, du pouvoir, de la richesse, et peut-être même, bientôt, de la génétique grâce aux possibilités de manipulation de cette dernière. L’homme et ses caractères constitutifs n’est plus quelque chose de « donné », n’est plus essence, mais matière amplement modifiable.

« Neuro-esclaves » de Marco Della Luna et Paolo Cioni


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