En lisant le site d’Anne Biléran, je suis heureuse de constater que les livres écrits par sa grand-mère corse m’ont servi pour mon mémoire sur la dyslexie-dysorthographie. Mon article n’est pas passé (Titre : le fondu enchaîné), dit autrement ce qu’Ariane nous transmet sur notre monde actuel :
Ariane Bilheran désapprouve toute idéologie de « table rase », d’« homme nouveau », de « nouveau monde », de « nouvelle normalité », y voyant une réponse de type totalitaire à une angoisse psychotique d’effondrement. Elle estime aujourd’hui nécessaire en France de repenser les fondements du lien social, du contrat social, et de rétablir des formes de transmission à partir du savoir des Anciens et des socles de notre culture gréco-romaine. Elle estime que la vie psychique doit aussi se conformer trois principes de la médecine humaniste : désintoxiquer (ex. : de la propagande médiatique, du chantage, de la peur, etc.), nourrir (savoir choisir ce qui nourrit l’âme, les bons livres, la bonne musique, etc.), et réparer (en particulier les vécus traumatiques).
Elle promeut la nécessaire résistance intellectuelle, morale, émotionnelle et spirituelle, à la déshumanisation qui nous est imposée chaque jour avec davantage de violence, et se manifeste en particulier au travers de la destruction méticuleuse et programmée de l’innocence de l’enfance.
Par fon-enchaîné, je voulais exprimer que le monde régresse dans une « zone floue », qui tente de placer un brouillard, une confusion afin de ne pas sombrer dans la psychose.... dont les conséquence seront lourdes pour la société. Car qui dit psychose dit automatiquement systène TOTALITAIRE. .... Mais le fondu enchaîné laisse aussi passer ceux qui voient clair : les névrosés ( seuls les « fêlés » laissent passer la lumière). Le contraires des fêlés névrosés sont les normopathes de l’érasement généralisé... borderline et autres anticonfismiste-de la conformité obligatoire. Oedipe, l’homme au pied fêlé.... celui qui voyait clair dans le lointain...