La règle du jeu.
A
la lecture de votre article j’ai l’impression de humer les relents d’une
vieille propagande s’exhalant d’un monde ancien et qui dans une période
terrible a bien failli déshonorer le pays à jamais.
Je
suppose que pour vous, c’est votre moment et que vous vous stimulez avec ces
miasmes sortis des cimetières. Vous vous trompez. C’est le parfum du dernier
souffle qui révèle l’âme profonde d’un monde agonisant en inversant les
réalités de l’histoire qui a fini par
vous faire un sort mérité.En vous acculant ce jour à la petite comédie d’une
victimisation dérisoire et mensongère.
Le
vieux sursaut de l’extrême-droite lorsque les aspirations démocratiques et
sociales qui traversent depuis un moment le pays, tranquillement, s’apprêtent à
soulever le couvercle de la marmite libérale, ses versions et diversions.
Allons
un peu de lucidité. Beaucoup de coups ont été donnés à la démocratie. Un
certain référendum en 2005, des élections spectacles grâce à des institutions
bricolées et manipulées et les puissances de l’argent à la manœuvre qui font et
défont avec l’aubaine de l’abstention et le far-west des sondages, l’opinion
publique, épaulées par le levier déterminant
de la télévision des milliardaires. Télévisions pourvoyeuses de populisme culturel comme
mépris du citoyen pourtant au fondement d’un peuple dans notre histoire et substituant
au devoir d’informer le tourbillon de la confusion et de la propagande
permanente.
Aux
dernières élections, il est vrai, qu’un agitateur médiatiquement illuminé fut
catapulté à partir d’un studio de votre télévision préférée pour inaugurer la corrida et qu’une certaine MLP avait, concernant les
médias et la presse promis de tout privatiser. Quels visionnaires.
Soyez
rassuré. Il s’agit de changer calmement la règle du jeu en remettant la
démocratie et la responsabilité politique ( en remettant ceux qui dominent les
marchés à leur place) au centre sans lesquelles, vous et votre famille élargie et ses misérables connivences électorales avez suffisamment abusé
de notre patience.