@SPQR audacieux complotiste chasseur de complot
https://twitter.com/alainhoupert/status/1659266175694434307?
Ils auront tout osé !
https://www.capital.fr/immobilier/proprietaires-un-controle-technique-bientot-obligatoire-pour-vos-logements-1468774
Un député Renaissance (Ex-LREM) a déposé une
proposition de loi visant à instaurer un “contrôle technique” des
logements afin de lutter contre l’habitat indigne.
Par
Alexandre LOUKIL
Journaliste banques, assurances et énergie
Publié le 17/05/2023 à 15h05
& mis à jour le
18/05/2023 à 10h30
“Responsabiliser les bailleurs” : le mantra bien connu est repris
par un parlementaire Renaissance. Le député du Val-d’Oise Guillaume
Vuilletet entend renforcer le contrôle et la décence des logements du
parc locatif. S’appuyant sur le rapport de la Fondation Abbé Pierre, il
rappelle que le nombre de victimes d’intoxication au plomb “n’a cessé de
croître et d’affecter notamment les enfants pour qui les conséquences
du saturnisme sont particulièrement graves”. L’élu a ainsi déposé le 10
mai une proposition de loi dont l’article principal instaure un
“contrôle technique” des logements, à l’image de ce qui est déjà
appliqué pour les voitures. Le but : lutter contre l’habitat indigne.
Une mesure préventive qui interdirait de louer un appartement “ne
présentant pas les caractéristiques minimales de décence”.
Ce
contrôle technique serait décennal et viendrait ainsi renforcer le
“permis de louer”, un dispositif introduit par la loi Alur de 2014.
Cette dernière oblige déjà les propriétaires à obtenir une autorisation
préalable de la collectivité territoriale - si cette dernière choisit
de l’imposer - avant de mettre un logement en location. Si cette PPL
venait à être adoptée, le bailleur devra consigner les informations de
son logement au sein d’une plateforme du ministère de la Transition
énergétique. On y retrouverait par exemple les diagnostics techniques -
plomb, amiante, termites, diagnostic de performance énergétique. “Cette
mesure garantira que le local concerné respecte au moins la définition
du décret de décence de 1982”, souligne le député. Dans le cas
contraire, le bailleur n’aurait tout bonnement plus le droit de louer en
l’état.