En fait, la forme compterait plus que le contenu ? Le livre d’Agatha Christie n’a rien de raciste. Et il m’a donné l’appétence pour la lecture.
Cette mauvaise foi ou cette hypocrisie est particulièrement terrifiante. L’effacement ne modifiera pas le passé, les actions de l’humanité.
Nos cellules en sont imprégnées et transmettent les informations mêmes entre les générations. Si vous vous intéressez à l’épigénétique, vous comprenez que l’environnement, l’histoire nous construit aussi. Même sans l’avoir vécu pour autant.
Il n’y a pas que les maladies qui se transmettent. L’histoire aussi se transmet
S’il n’est plus permis d’utiliser le mot nègre alors niger doit être supprimé en latin puisqu’il est à l’origine du mot. Et dans de nombreuses langues. Black pour noir parce que noir devient aussi prohibé, feuj pour juif, rebeu pour arabe, ou comment s’autocensurer.
Le mot gros va aussi être bientôt supprimé. A quand le mot petit ?
Et le mot pauvre ? Parce que s’il existe bien un racisme qui dépasse le racisme, c’est bien le racisme anti-pauvre.
Réécrire l’histoire et les histoires ne changera rien. C’est l’histoire à venir qu’il nous reste à écrire. Dans un environnement révolutionnaire, au sens de basculement, d’inversement.