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Commentaire de Piere CHALORY

sur Larbins et soubrettes des grands chemins


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Piere CHALORY Piere CHALORY 25 mai 2023 12:48

Bravo Nicole et merci pour votre article décapant,

Je l’ai approuvé ce matin en modération et il était, après mon vote à  : +11 -7 = + 4... Un instant je me suis demandé si vous alliez vaincre le barrage des moins-setteurs  et suis allé continuer qqs heures une sculpture que j’ai du mal à terminer et voilà que le miracle s’est opéré entre temps ; clairement, en ces temps troublés vous êtes à la limite du subversif-publiable ici.

J’ai particulièrement apprécié votre analyse de la gestuelle & des mimiques des soubrettes propagandistes complètement déchaînées ces temps-ci ; peut-être le printemps et ses accélérations hormonales s’additionnant à leur état d’esprit de soumission totale au pouvoir dominateur les excite viscéralement, ce qui nous donne de véritables spectacles, assez pénibles à regarder tt de m^me... ça en devient presque comique ;

’’Toutes se ressemblent, surtout lorsqu’elles ne sont pas au repos. Tout chez elles est étudié : regard, jeux de mains (jeux de vilains), angle de vue, haussement des sourcils, opiner du chef plusieurs fois, comme pour saluer tout propos rentrant dans les éléments de langages autorisés, froncer les sourcils en prenant un air outragé, regarder l’interlocuteur interloqué avec de gros yeux de bœuf à sortir de leurs orbites, le regard fixe et mauvais comme la vérole sur le dos du bas-clergé, revolvérisant l’interviewé d’un air où sort à la fois le courroux fabriqué et la bêtise incarnée, avec la lourdeur d’une grosse pièce de charcuterie tombant de son crochet. Lèvres siliconées et pulpeuses jouant tout l’éventail d’expressions (comme au théâtre), visant à rallier l’opinion à leurs petits tribunaux de commissaires politiques. La soubrette passe de la risette au regard revolver avec une vélocité déconcertante, en face, l’accusé tentant maladroitement de ferrailler.’’


Effectivement, c’est à se demander à partir de quel diamètre les fils qui téléguident les risettes et rictus programmés de ces tv-succubes littéralement possédées par la magie des caméras et du pouvoir qu’elles croient posséder se verra si fort que même le crétin mougeonné le plus intégral comprendra l’embrouille, et qui sait si le cirque affiché n’obtiendra pas alors le résultat inverse à celui des programmateurs. Nous sommes passés très (trop ?) vite de fils de nylon invisible pour pinnochios presque inoffensifs à des cordes d’amarrage pour transatlantique ; genre Titanic ou France qui l’un comme l’autre ont mal fini ; coulé par 4000 mètres de fond pour l’un et découpé en petits morceaux pour l’autre...


Bref on peut toujours rêver au réveil de la masse engluée dans ses rêves de singe, enfin ; un des acteurs de la série inepte ’’plus belle la vie’’ vient de se suicider peu après l’arrêt de cette insanité sans nom, vectrice également de la bien pensance la plus aboutie ; mélange de béni-oui-ouisme crasse et de wokisme incontinent.


J’ai aussi bien aimé l’image ’’coiffé comme une meringue’’, tt petit j’achetais des meringues roses et blanches dont un côté se terminait en spirale pointue, un peu comme le nuage sucré des bombes de crème chantilly, j’ai vu un type coiffé comme ça au festival de Cannes, devenu aussi avec le temps un vecteur du grotesque.


Merci encore pour ce texte que je vais transmettre, avec plaisir...




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