Quand on nous parle de nos émissions de CO2, c’est par personne.
Or ce qui compte ce sont les émissions de CO2 totales, c’est à dire la moyenne par personne, multipliée par le nombre d’habitants.
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Il y a seulement 100 ans le problème ne se posait pas. Depuis notre population Mondiale s’est multipliée.
Sous l’effet de la désindustrialisation, en France, nos émissions moyenne de CO2 actuelles, par personne, sont égales à celles de l’année 1914, ou tout allait bien pour le climat.
Mais nous sommes environ 1.5 fois plus nombreux aujourd’hui qu’en 1914.
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Avant, on nous disait de faire beaucoup d’enfants pour être plus nombreux à la guerre (ça a commencé sous Napoléon, s’est poursuivi après la défaite de 1870, jusqu’après la deuxième Guerre mondiale).
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Ensuite, avec l’introduction de la retraite par répartition, dans l’après-guerre, on nous disait de faire beaucoup d’enfants pour payer nos retraites, et ça continue aujourd’hui.
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Avec aussi les croyants des trois religions du Livre : Christianisme, Judaïsme et Islam qui ont comme commandement commun de leurs religions : croissez et multipliez..
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Alors, on peut essayer de réduire chacun sa consommation, sa production de déchets, son empreinte carbone, mais si nous continuons comme en France à avoir des mesures d’encouragement à la natalité, on sera toujours plus nombreux et un jour ou l’autre ça va coincer. Nous n’aurons fait que repousser le problème de quelques années...
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Or, l’influence de la natalité et de l’augmentation régulière de notre population sur les questions écologiques que sont consommation de ressources, production de déchets et de CO2, les écologistes eux-mêmes n’en parlent pas.
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Pourtant nous sommes à une époque ou existent des moyens de contraception efficaces. Et une famille avec deux enfants ne va pas entraîner d’augmentation de la population. Une famille de deux adultes et quatre enfants entraîne un doublement de sa population à chaque génération. Et donc de sa consommation, de ses déchets, de sa production de CO2. L’influence du nombre d’enfants par femme est énorme, bien plus que les mesurettes hyper contraignantes sur la consommation de chacun.
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Du coup, moi aussi, je vis frugalement, comme l’auteur. mais je n’en ferai pas plus. Et j’accueillerai, fusil à la main, celui qui prétend, comme on commence à l’entendre, que ce ne sont pas les familles nombreuses ni yachts des riches, ni les usines, le problème, paraît il ce serait mon chat qui bouffe trop.
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A supposer que soit vraie toute cette histoire de CO2.
Esprit scientifique et technique, je l’ai cru longtemps, mais devant de solides arguments que l’on me propose, je commence à avoir de sérieux doutes.