@Ouam (Paria statutaire non vacciné)
« en etayant contrairement à lui » venant de quelqu’un qui n’a écrit aucun article à quelqu’un qui en a écrit une soixantaine dont plusieurs sur la démocratie, dois-je poursuivre la discussion. 
Je commence par vous renvoyer à ceux qui pourraient vous intéresser par ordre antéchronologique :
Point de rupture et bascule
Le régime représentatif n’est pas la démocratie
Jusqu’où ira la dérive autoritaire de Macron ?
La démocratie représentative : un leurre sémantique
Gouverner contre le peuple
Référendum d’initiative manifestante ou manifestation délibératoire
Projet néolibéral et décadence de l’École de la République
Processus de destruction et de reconstruction du peuple
Je pense qu’à la lecture de ces articles, vous aurez trouvé ma réponse à vos arguments.
Toutefois, je vais me donner la peine de vous répondre. 
En commençant par votre comparaison entre Macron et Hitler. Même si je comprends très bien vos arguments, vous avez une pléthore d’autocrates et de dictateurs plus proches de Macron que Hitler. Une telle comparaison relève de l’insulte aux millions de déportés assassinés. Macron n’est pas Hitler et ne le sera jamais. 
Que le président de la République de la Ve République ait plus de pouvoir que Louis XIV est un fait établi. Que ce même président reste 75 ans au pouvoir l’est moins. Que le fils de Macron devienne le président, n’est pas possible pour des raisons constitutionnels et biologiques. Que Macron soit le fils de Hollande, pas plus. Pour l’instant la Ve République n’a pas produit de dictateur. Elle le ferait que ce dictateur sortirait totalement de la constitution. En fait, il devrait passer par un coup d’Etat. Mais, je vous l’accorde, aucune constitution, aucun roi, ne peut être protégé d’un coup d’Etat.
Les républiques de Chine, du Congo ou Islamique d’Iran ne sont pas des républiques laïques, démocratiques et sociales comme la France est définie dans sa constitution. 
La République n’est pas forcément démocratique. Elle se contente d’élire ou de nommer un chef d’Etat parmi le peuple ou une partie du peuple. Elle ne dit de son régime politique que ce que la constitution en dit. En l’occurrence, en France, l’article premier la définit ainsi :

« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales. »

Quant à notre démocratie, il faut d’abord dire que des éléments démocratiques existent : droit de vote des femmes, code du travail, syndicats, institutions de contre-pouvoir, bicamérisme, référendum, possibilité de destitution. Je ne suis pas en train de vous dire que cette démocratie va bien pour autant. Elle n’a jamais été bien, elle est devenu moins bien, et maintenant elle est dans le pire. Cela n’empêche que nous ne pouvons pas dire que nous sommes en dictature ni en autocratie. En revanche, on peut estimer que Macron se rapproche dangereusement de l’autocratie et sa demande de modifier les institutions me parait être extrêmement préoccupante. 

J’ai quelqu’un de ma famille qui est royaliste depuis sa plus tendre enfance et j’ai eu l’occasion d’échanger depuis de très nombreuses années sur le sujet. Pour moi, la chose est entendue, il n’y a pas de sang plus pur qu’un autre ou plus légitime. Ce principe relève pour moi du racisme.