@alinea Je crois que l’argent est une sorte de martingale suprême, le nerf de la guerre qui nous enchaîne le plus, physiquement (nos pires chaînes, finalement, étant celles de notre esprit, de notre mental, d’où l’essentialité d’une évolution spirituelle pour s’en sortir).
Jveux dire par là qu’à part les « exécutants » (ceux qui sont aux différentes strates du Pouvoir et qui participent activement à la merde globale, par compromission ou soif de pouvoir, d’argent), ceux qui nous dirigent réellement s’en foutent de gagner de l’argent : ils en créent quand ils le veulent, tout ce qui compte pour eux j’imagine, ce n’est pas d’en gagner, mais plutôt d’oppresser l’Humanité grâce à lui.

Et du coup, de nos jours, on voit à priori de plus en plus de personnes se réfugier dans la volonté de faire de l’argent, et c’est un signe évident de la Chute de notre Civilisation. Mais justement, cette volonté est à mon avis principalement due à la situation catastrophique et au manque de perspectives d’avenir. Forcément, si on croit que tout est foutu (« après moi, le déluge »), alors autant « se mettre bien ». Quitte à pourrir un peu la vie des autres, vu que de toutes façons, on va tous cramer (ce n’est pas ce que je crois, mais ce sont des excuses qu’on peut se sortir, dans ce genre de situation).

Bref, j’suis convaincu que tout ce délire sur l’argent ne va pas tenir bien longtemps, déjà car de + en + de gens se rendent compte de l’arnaque du Système financier, et de sa grande responsabilité sur la ruine du monde et des gens, et surtout parce que l’espoir va bientôt finir par renaître (c’est ce que je crois en tout cas). Lorsque l’hébètement collectif et la dépression dans laquelle on est artificiellement plongés (les médias, experts en ingénierie sociales, noircissent plein de tableaux afin de nous rendre plus fragiles et serviles) laisseront place à un sentiment d’espoir et de responsabilité individuelle et collective, alors la mode ne sera plus à « celui qui gagne le plus », mais plutôt à « t’as fait quoi aujourd’hui pour les générations à venir ? ».

(Mais bon, je vois bien dans mon discours une grande naïveté. J’ai l’impression d’être un bisounours... mais j’y peux rien, c’est ce que je crois... Et ce serait plutôt cool si j’avais globalement raison ^^)

Sinon, concernant l’individualisme occidental, j’imagine que c’est comme toute chose : il y a du bon et du mauvais. Et, en fait, je crois en ce principe métaphysique : le Bien et le Mal ne sont pas des réalités concrètes, juste des jugements (capacité héritée lors de la Chute, symbolisée par le nom de l’Arbre de la connaissance du Bien et du Mal). Et le but du Mal, c’est simplement de nous éclairer le chemin du Bien. Ainsi, l’individualisme occidental, qui a forcément induit de bonnes choses ça et là (rien n’est tout blanc / tout noir, c’est tjr dans les nuances de gris...), nous montre tellement de méfaits (Mal) que ça en trace de bonnes voies pour aller vers le Bien.
Bref, le Mal est un mal pour un Bien.
(Et d’ailleurs, en 2009 j’ai cru comprendre qu’Internet était l’outil d’émancipation de l’Humanité, car il permet de cartographier le Bien et le Mal à tous les niveaux connus, et donc, à terme, cela devrait provoquer notre départ en direction du chemin lumineux).
(Oh, là, on dirait plutôt un Télétubbies).

Même quand ce qu’on nous vend comme du progrès est en apparence de la régression, il y a en ça les germes qui le rendront, à terme, un véritable outil pour nous faire évoluer positivement. Exemple : le wokisme. Ils disent que c’est génial, on voit que c’est dla merde. Mais ça nous permet de comprendre plein de choses, sur le racisme, la victimisation, la manipulation des masses, le machiavélisme de nos dirigeants, etc. Ce « progrès » qui nous écoeure et nous divise, finira à terme par nous unir et nous rendre plus harmonieux et responsables.
(Et bien sûr, j’en sais rien, ce ne sont que des croyances).