Les
échanges inter humains manquent de profondeur et de sincérité.
Les
opinions sont rarement confrontées dans un état d’esprit où
primeraient deux vertus que chacun prétend respecter,
mais
qui sont systématiquement violées par des esprits partisans,
qui
les utilisent comme des masques à leurs confortables préjugés :
l’objectivité et la recherche de vérité.
Ouh
là là !
Calmez
vous mon vieux, inutile de prêcher, on n’est pas à l’église !
Sans
doute.
Bon.
Réduisons
le champ proposé à la réflexion.
Le
buzz causé par une humoriste qui démonte la puissance du fric,
utilisée
pour faire faire portnawak dans des émissions de lavages de
cerveaux, nécessaires à l’efficacité de la publicité
commerciale,
fait
surgir en réaction une sacralisation de l’amour du fric,
qui
paraît un moteur essentiel à toutes les actions humaines.
Vraiment ?
Que
dire de Grigori Perelman,
ce
russe qui vient de démontrer la conjecture de Poincaré,
(je
ne comprends pas la démonstration, mais je comprends de quoi ça
cause),
et
qui est heureux de l’approbation des mathématiciens qui
vérifient ?
Mais
bien peu d’entre nous respectent et apprécient son choix de
refuser la récompense de 1 million de dollars et les honneurs
encombrants qui étaient promis ...
Regardez
tous ces merdiacrates et toutes ces zélites qui méprisent si
profondément les gueux que nous sommes.
Voyez
les conflits d’intérêt, omniprésents, inacceptables.
Voyez
la pourriture des politiciens professionnels préoccupés de rester
en place, les pppdrep, qu’une nouvelle constitution doit éliminer
de toute capacité de nuisance.