Je n’ai pas étudié la question de près, mais comme souvent m’appuie sur un peu d’expérience. J’ai un beau-frère >-soeur. Il ne me la ramène pas, confie avoir souffert une bonne quarantaine d’année. J’ai envie de dire : pas de problème ; bien que je n’ai pas de nouvelle de sa transition depuis un moment.
Je me fais du souci en pensant qu’il a pu être endoctriné au départ, et que pas mal de suicides se baladent de ce côté. Dès que l’occasion se présentera j’irai lui rendre visite.
Et puis l’autre jour, je suis en quête d’âmes, en quête d’échange de rue qui prend de la hauteur. Survient la « Gay Pride » heu non, on me dit le « cortège des fiertés » ou la marche. Bon. Musique techno. couleurs et drapeaux LGBTG+B&WScotchTRANSparent..(je me rappelle plus la fin)...costumes un peu sado-masos, etc.
Ils étaient tous des moches. Non, je ne suis pas raciste, ils étaient tous moches, esthétiquement, J’ai donc pensé qu’il y avait un peu d’une provoc. (légitime) contre un monde où n’étaient visées jusqu’à présent que l’eugénisme et la perfection physique, la performance mentale. Un soupçon de tendresse envers ce proto-anarchisme qui nous faisait, vieux et moins vieux adopter le rock, le rap et les cultures associées pour gueuler au monde adulte sa laideur et notre volonté d’autre chose.
Aux yeux de tous la logique la plus élémentaire (discrimination et explosion communautariste), aux yeux des non-mainstreams l’instrumentalisation au profit idéologique des DavoSoros et consorts me font conclure à une tristesse énorme, un gâchis, et surtout à un danger encore plus grand que de simples mots ne pourront contrer. L(es)’arme(s) restent à trouver, puis à fourbir.
Cordialement,
Le Grand Bêta Trans Qui Erre