Il n’y a rien à chercher de plus que chez la plupart des gens, même chez les plus éduqués ou lettrés, on appartient à son camp ; à l’intérieur de celui-ci on peut faire partie de l’opposition, pour faire avancer les choses pour améliorer ce qui doit l’être, mais face à l’extérieur, s’il est désigné comme ennemi, on le prend sans souci pour ennemi.
Il faut voir que l’occidental a bien accepté son statut d’universel, donc supérieur : tous les autres sont des dictatures et ce qui est quand même étrange c’est que, quelles que soient les guerres que l’empire a menées, c’est le gouvernement des peuples que l’on désignait comme iniques. Et le clampin était heureux d’œuvrer pour leur libération, sans se rendre compte que ces peuples les valaient, à tout niveau, et qu’ils étaient, ou seraient, à même de se débrouiller tout seuls face à leurs dirigeants. Qu’en outre, ils étaient plus informés que nous sur leur situation.
Et puis en ce qui concerne les valeureux gauchistes, ils soutiennent les peuples qui se soulèvent ; ils n’ont pas compris assez tôt qu’en haut lieu on avait bien compris cela et que pour s’asservir l’opinion, il fallait leur faire croire que les peuples maltraités se soulevaient. Seulement les classes sociales qui se soulevaient, bien aidées par Soros, trouvaient l’occident formidable, mais n’étaient qu’une infime minorité, traître à leur pays.
Cette arrogance occidentale, des peuples pourtant pas très bien traités, est absolument inouïe, mais elle est ancrée.
Le jour où j’ai conscientisé qu’on me disait que Poutine bourrait les urnes mais que je ne savais même pas la tête qu’il avait, j’ai cherché, et trouvé très vite qu’il n’était pas celui que l’on décrivait !
Seulement la plupart des gens ont des verres bizarres devant les yeux, qui les empêchent de voir le réel.
On ne va pas changer le peuple : mais les gouvernants.
En ce qui nous concerne, c’est nous qui sommes pris pour traitres à notre pays ; voyez le jeu de miroir. On voit que tout est relatif, d’autres l’ont dit, n’est-ce pas !
Alors la question fondamentale :
soutiens-tu ton père, ton frère, ton président, s’il fait une grosse saloperie ?
ou bien l’empêches-tu ?