"Ce qui est avant tout inquiétant, c’est que des personnes qui ont des
problèmes psychiatriques lourds se promènent tout seuls dans la nature
sans surveillance renforcée. Ce débat, qui n’est pas nouveau, doit avoir
lieu sur la manière de les soigner, sur le nombre de places dans les
hôpitaux psychiatriques, etc. «
Ben oui, à force de coupes et de »rationalisations« managériales du service public pour mieux complaire aux diktats budgétaires de l’€urocratie, c’est toute la santé publique et les prises en charge tant médicales que psychiatriques et hospitalières qui sont maintenant en déshérence, dans une start-up France où les déserts médicaux se multiplient, où les urgences hospitalières ferment ici la nuit, là le week-end, où se trouver un médecin traitant et à fortiori un soutien psychiatrique ou autrement spécialisé (gynéco, dentiste, ...), relèvent chaque jour un peu plus du parcours du combattant, ...
Parce qu’idéalement, un soutien et un suivi (médical, psychiatrique, ....) devraient être accessibles avant que le problème devienne lourd, ... Et qu’à côté de quelques cas faisant la une de l’actualité pour avoir violemment »pété les plombs« en agressant leurs semblables, combien de suicides et autres drames auraient pu être autrement prévenus, ... 
Et notre très immature et narcissique petit Monarc peut bien fort hypocritement déplorer l’état et le niveau de »décivilisation" atteint par la France, mais dans une République dont le service — même numérisé — au citoyen (santé, éducation, ...) s’aligne avec toujours plus de constance sur les standards tiers-mondistes décrétés par l’€urocratie et déjà de rigueur en Grèce, c’est avant tout la conséquence logique de sa propre ligne politique, dans la droite foulée de ses deux prédécesseurs.