@Nicole Cheverney
Je comprends votre analyse, seulement il est possible de faire une approche alternative comme on dit maintenant.
Imaginons le début d’un société nouvelle dans laquelle des révolutionnaires, du genre de ceux de 1789, ont imposé un partage des richesses, très vite le monde connaîtra de nouveau la compétition et la quête d’abord du profit puis ensuite du pouvoir, et ceci pour une raison bien simple : les consciences n’auront pas évoluées.
Revenons à notre époque, sauf exception, seuls des individus ambitieux et avides se lancent dans la politique, et c’est même sur ces critères que nous les jugeons aptes à nous gouverner, des Jean Jaurès il n’y en a même pas 1 par siècle, dans les autres domaines comme l’économie ou l’administration, ce sont ces mêmes genres d’individus qui sont aux postes clefs, alors on peut se poser une question : on fait quoi pour changer tout cela ? Personnellement je ne le sais pas ; ce que je perçois par contre est que nous pouvons rejeter tout ce qui nous semble inacceptable.
Dès que qq. individus sont rassemblés pour un projet commun, inévitablement l’un d’entre eux voudra commander, quitte à le faire d’une manière appuyée, j’ai le sentiment que le besoin quasi viscéral d’organiser hiérarchiquement notre société se fait au détriment de la reconnaissance de compétences avérées, dès qu’une personne compétente est promue chef, sa compétence diminue, d’autres considérations occupent désormais son esprit.
De même l’argent-fric règne en maître absolu, il pourrit tout et ne profite qu’à une toute petite minorité.
Alors pourrait-on imaginer une société où l’autorité brutalement imposée, gangrenée par le cancer-fric, fera place à une autre organisation ?