Qu’est-ce que la « ligne défensive Sourovikine » que les forces de Kiev ne peuvent pas percer ? (Partie 1)
Incontestablement
bien organisée, la ligne dite « Sourovikine » met en déroute la
contre-offensive ukrainienne. Quelle est cette stratégie mise en place
par les forces russes ? D’où tire-t-elle son appellation ? On vous donne
des explications.
Le Président ukrainien a reconnu que la
contre-offensive ukrainienne se déroulait "d’une manière plus lente que
prévu", l’expliquant par le désir de préserver les vies de ses soldats.
Mais selon les autorités russes, les pertes ukrainiennes se chiffrent
par milliers de soldats et des centaines de chars et autres blindés. Le
21 juin, un ancien chef des services de renseignement estoniens a
déclaré que les « longues lignes défensives » de la Russie avaient stoppé
la contre-offensive de Kiev.
L’ex-ministre de la Sécurité de la
république populaire de Donetsk (RPD), Andreï Pinchouk, avait auparavant
expliqué que l’armée russe avait construit plusieurs lignes de
défense dans le secteur sud de l’opération militaire. La plus solide
d’entre elles est la troisième, la ligne dite « Sourovikine », terme
utilisé pour la première fois par les tabloïds britanniques à la fin de
l’année 2022
Cette ligne s’étend sur près de 2.000 km à travers
Kherson et Zaporojié, ainsi qu’en Crimée, à Donetsk, à Lougansk et dans
les régions russes limitrophes de l’Ukraine au nord, et est
partiellement visible par les militaires à Kiev grâce à l’armada de
satellites de l’Otan qui suivent de près la situation sur le champ de
bataille.
Elle limite la capacité de Kiev à détruire cette infrastructure par plusieurs facteurs :
la supériorité totale de l’air russe ;
la
capacité limitée à cibler les fortifications russes à l’aide de
l’artillerie et des missiles en raison de la menace constante de
contre-attaques de la puissance aérienne et de l’artillerie russes ;
t.me/russiejournal