@leypanou
Vous
avez raison, cela mérite une petite explication.
Les
pauvres procédés habituels de l’extrême-droite et de son road-movie avec le système
en place, ceux de qui n’a rien d’authentique, réaliste, cohérent et honorable à
proposer et beaucoup, beaucoup à cacher à ceux dont elle espère récupérer leurs
votes en trompant leur lucidité et leur vigilance.
Comme
déjà, en aboyant avec la meute quand, lors de 17 perquisitions à l’encontre de
LFI conclues par la suite par un sans objet dans la discrétion médiatique alors que déjà, LREM et le RN, ayant eux
dépassé l’enveloppe d’argent public attribué, avaient de réels comptes à
rendre. Ce qui n’est toujours pas fait à ce jour.
Comme
ensuite, lorsque sauvée de justesse de l’élimination au 1er tour des
présidentielles par le renfort des voix de LR, grand ami de nos meilleurs
actionnaires, dont la candidate était en perdition, elle se dépêcha de crier
par la voix de sa chèfe le soir même des résultats, battue avec un écart de
17%, que c’était la faute de LFI dont les voix égarées chez Macron venaient d’
être estimées au plus haut à moins de 6%.Espérant cacher ainsi la comédie
politicienne initiée dès le 1er tour grâce aux médias qui avaient privilégié sa
présence et à ses pseudos adversaires
trop heureux de bénéficier à nouveau d’un challenger entretenant à la fois
découragement et abstention et différant le rassemblement d’une authentique
opposition de gauche. Pensant cacher par la
même occasion le vide intellectuel de ses cadres et leur contribution
dans celte mystification.
Mystification prolongée aussitôt aux
législatives par les mêmes qui, devant le danger d’une gauche authentique enfin
rassemblée (ce fut long messieurs dames), se précipitèrent pour lui octroyer
(il est beau le pacte républicain) de 50
à 60 mandats sur 89, la sauvant de la relégation. Cette fois-ci avec des
voix LR/LREM.
Qui
doute encore n’a qu’à se pencher sur la performance impressionnante réalisée en
quelques mois par les votes de ces élus à l’Assemblée et au parlement européen.
Dans la lutte pour la retraite, elle apporta moins d’amendements que LREM, la
critique de l’intersyndicale et des salariés dans la rue, quelques escarmouches
afin de donner le change et le chantage à la dette fait aux français comme un
clin d’œil au CAC 40.
Pas
de chance pour elle mais bonne nouvelle, ceux qui avaient pris le mauvais pli
de l’abstention, " jurant mais un peu tard qu’on ne les y reprendrait
plus" comme le corbeau de la fable, se retrouvèrent tous pour défendre
leur retraite.