Bel article dont le style délié nous conduit à l’essentiel :
Qu’est-ce que le « nom » de l’Homme, sa signature, son chiffre,
son « criterium absolu » aurait sans doute écrit Raymond Abelio. A travers un personnage de roman, l’auteur fait le constat de
la détribalisation de l’Homme, réduit en individu interchangeable et en prolongation de la technoscience. L’histoire se déroule dans les heures sombres de la seconde guerre mondiale, de la traque des juifs, des « camps de concentration ». Mais l’auteur de ce récit aux accents poétiques, plus subtil qu’un vulgaire historien-comptable, nous entraîne à réfléchir sur l’actualisation de son récit poignant.
A chacun de filer les métaphores...
Et si la seconde guerre mondiale était un autre nom de la « globalisation » économique ; la « trac des juifs » un autre nom pour la traque des sensibles, des poètes ou des hommes encore enracinés ?
Enfin, le « camps de concentration », objet central de notre temps, un autre nom pour le « camps de consommation » sans fil de fer barbelé, mais qui s’identifie désormais à la planète entière ?
06/07 22:31 - lephénix
@Frédéric Andreu Merci ! C’est juste « l’histoire d’un mec » — un jour, (...)
06/07 09:24 - Frédéric Andreu
Bel article dont le style délié nous conduit à l’essentiel : Qu’est-ce que le « (...)
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