@Ouam (Paria statutaire non vacciné)
Vous
avez bien fait de passer, j’avais un mot à vous dire. Merci de faire passer à
vos compagnons de fortune. Nos lecteurs en profiteront aussi.
Mieux
les gens seront informés, plus il y aura de réflexion et de discussion
constructive, plus nous aurons de chances d’avoir une démocratie authentique
qui fonctionne.
La
désinformation continue, la mobilisation constante de la caricature, de la
provocation et l’entretien des colères, des incitations à la haine, l’usage
régulier de l’injure, sont le pain quotidien que génère la propagande de
l’extrême-droite qui a besoin de semer la confusion, susciter et entretenir des
clivages, générer des divisions entre les classes moyennes et les classe
populaires et au sein de celles-ci. Ce qui a pour effet d’écœurer et
démobiliser toute une partie de ceux qui cherchent une alternative et de
réussir ainsi à se maintenir électoralement d’extrême justesse en réalité.
Grâce maintenant au secours de ses pseudo-adversaires quand une gauche
authentique les menace comme aux dernières législatives.
Ne
confondons pas ces abuseurs et ceux qu’ils abusent. Les premiers sont ceux qui crient
toujours plus fort, en rajoutent, friands de l’injure et du mensonge XXL, rien
ne les arrêtent comme leurs ancêtres en idéologie. Ils en jouent régulièrement
parce qu’ils savent et parient sur le fait qu’un gros mensonge, répété, répété et répété,
laisse toujours des traces. Ils savent aussi que des sondages sur mesure aux
moments opportuns sortiront toujours des médias de milliardaires afin de baliser la visite guidée vers l’impasse.
Les
abusés, dont la vie est ou a été difficile, pressés par le temps et
l’inquiétude latente, les difficultés du quotidien, travaillés comme nous tous
par l’omniprésence et la force des médias, se sentent dépassés, impuissants et
aspirent à des réponses simples si possible avec des boucs émissaires
facilement identifiables permettant de fixer et d’évacuer les tensions
accumulées. Offrant ainsi à des
démagogues constamment à l’affut l’occasion d’offrir le temps d’une campagne
électoral un leurre, un dérivatif qui
donne un sens à leur malaise tout en purgeant leur colère de manière éphémère
pour les laisser, échoués sur le sable. Leur expliquant que c’est la faute des
autres si la promesse une fois de plus n’a pas été tenue. En espérant que, au
prix de quelques changements cosmétiques, nous allons de nouveau monter dans
leur manège.