@Lynwec
La
fermentation d’un poison.
Qui manipule qui et avec quels moyens
à son service. Quand on veut comprendre, ce n’est pas un détail. Alors
allons-y, mettons les points sur les I.
L’extrême-droite, c’est l’âme
damnée d’un système que l’on ressort quand l’extrême-concentration des richesses
entre quelques mains soumet le pouvoir politique aux exigences d’une minorité
parasite, qui confisque peu à peu la possibilité d’une information
plurielle, tente d’étouffer ce qui restent d’aspirations démocratiques tournées
vers plus de justice sociale, de sérieux et responsabilités écologiques
.Alors les propagandistes de l’extrême-droite parcourent
inlassablement les ondes médiatiques, une grosse cloche à la main, en scandant,
immigration, immigration, insécurité, insécurité pour tenter l’ultime diversion
portant leurs espoirs de maintenir la confusion et la division qui permet
encore à une poignée de supernantis de mener le jeu, faisant et défaisant les
princes des scores électoraux acquis maintenant toujours par défaut.
Dans
la clientèle de la droite et de l’extrême-droite, il y a des gens qui sont
conduits à voter contre leurs intérêts parce que abreuvés d’information fausses
et soumis à un déferlement médiatique qui n’a pas grand-chose à voir avec la
pluralité de l’information et du débat dans un système démocratique avec toutes
les gammes de la propagande servie par des moyens jamais vus. L’essentiel des
médias et de la presse dans les mains d’une poignée de milliardaires. Qui ont
chouchouté l’extrême-droite et snobé la gauche authentique au 1er tour de la
présidentielle.
Comme Bolloré, milliardaire
de la mondialisation, parti faire fortune en exploitant les plus pauvres de la
planète, qui ici répand l’idéologie de l’extrême-droite pour se protéger des
revendications sociales et démocratiques en semant la confusion et la division.
Opposant classe moyenne et classe populaire et parmi celle-ci les plus modestes
entre eux. On a vu régulièrement ces donneurs de leçons dénoncer la fraude
sociale des plus pauvres qui se compte en millions en oubliant celle concernant
l’impôt sur les sociétés comptée elle en milliards.
C’est
la très vieille méthode de l’extrême-droite qui malheureusement marche encore
avec certains. Elle a une recette magique, déjà à l’œuvre
au début du siècle dernier, qu’elle adapte à l’époque. Désigner des boucs
émissaires un peu responsables de tout et exploiter méthodiquement tous les
faits divers qui suscitent émotion et peurs.
Lier immigration et délinquance a toujours été
un des leviers préférés de la famille depuis ses lointaines origines. Parce que
cela entretient la fermentation d’un poison présent dans toutes les sociétés,
la xénophobie, un poison qui nous aveugle et nous rend bêtes et méchants en
flattant les mauvais sentiments qui nous effleurent tous à un moment ou un
autre et les justifiant. C’est exactement ce dont a besoin l’extrême-droite
pour installer la peur et la déraison, rendre opaque les phénomènes sociaux en
cachant les responsabilités de ceux qui les ont suscités afin d’installer la
confusion et la division en espérant tirer les marrons du feu.
Je
ne confonds pas bien entendu les abusés avec leurs abuseurs.
Quant à proposer une politique
précise et son financement concernant la prise en charge des problèmes de notre
société après de longues années d’exposition politique où elle s’est dite
ostracisée, visiblement elle n’en a pas pris le temps ni n’en a ressenti le
besoin trop occupée à exploiter des rentes électorales tout en votant
tranquillement, à l’insu de la très grande majorité de ses électeurs, à côté de
ceux qu’elle prétendait combattre, des lois qui allaient contre les intérêts de
ces derniers.
Maintenant qu’elle a un puissant
réseau médiatique financé par un miliardaire alimentant sa propagande, il
semble bien que cela continue d’être l’essentiel de ses préoccupations avec les
votes de ses élus qui vont dans le bon sens bien sûr. La comédie continue comme
elle peut.