@microf
Suite.
Réponse ci-dessous á l´auteur de cet article.
Finance, puissance, intégration : L’OCS accueille un nouveau « Globe mondial »
Quelques extraits de l´article qui répondent á certaines questions que l´auteur pose.
" Les règles de la connectivité stratégique.
L’Afrique a également été mise à l’honneur. Sekai Nzenza, ministre
zimbabwéen de l’Industrie et du Commerce, est très favorable aux projets
de la BRI qui augmentent les échanges « et apportent les dernières technologies » en Afrique et dans le monde.
Pékin relancera le Forum de la ceinture et de la route dans le
courant de l’année. Les attentes sont immenses à travers le « Globe
mondial ».
Liang Linchong s’est efforcé d’analyser
ce qui nous attend : La « connectivité dure » (c’est-à-dire la
construction d’infrastructures), la « connectivité douce » (qui met
l’accent sur les compétences, les technologies et les normes) et la
« connexion des cœurs », qui se traduit par le fameux concept chinois
d’« échanges entre les peuples ».
Selon Liang, le « Globe mondial » devrait donc s’attendre à une vague
de projets « ce qui est petit est beau », très pragmatiques. Cela va de
pair avec la nouvelle orientation des banques et des entreprises
chinoises : Les très grands projets d’infrastructure à travers le monde
peuvent être problématiques pour le moment, car la Chine se concentre
sur le marché intérieur et régimente chaque front pour lutter contre les
multiples guerres hybrides de l’hégémon.
La connectivité stratégique n’en sera pas affectée pour autant.
En voici un exemple frappant. Deux nœuds industriels cruciaux pour la
Chine – la zone de la grande baie de Guangdong-Hong Kong-Macau et le
cluster Pékin-Tianjin-Hebei – ont lancé leurs premiers trains de
marchandises multimodaux internationaux Chine-Kirghizistan-Ouzbékistan
(CKO) le jour même du sommet de l’Organisation de coopération de
Shanghai (OCS) à New Delhi.
Il s’agit là d’un exemple classique de la BRI : une connectivité
optimale, utilisant le système multimodal « rail-route » conteneurisé.
L’INSTC utilisera le même système pour les échanges entre la Russie, la
mer Caspienne, l’Iran et l’Inde par voie maritime.
Sur le CKO, les marchandises atteignent le Xinjiang par voie ferrée,
puis prennent la route via la frontière d’Irkeshtam, traversent le
Kirghizstan et arrivent en Ouzbékistan. L’ensemble du trajet permet
d’économiser près de cinq jours de transit. La prochaine étape
consistera à construire le chemin de fer Chine-Kirghizistan-Ouzbékistan,
dont la construction débutera fin 2023.
La BRI est en train de faire des percées importantes en Afrique. Par
exemple, le mois dernier, la China Aerospace Science and Technology
Corporation (CASC) a remis un prototype de satellite
co-développé avec l’Égypte à la Cité de l’espace du Caire. L’Égypte est
désormais le premier pays africain capable d’assembler, d’intégrer et
de tester des satellites. Le Caire y voit un excellent exemple de
développement durable.
C’est également la première fois que Pékin assemble et teste un
satellite à l’étranger. Une fois de plus, la BRI classique :
« Consultation, coopération et avantages partagés », telle que définie par
la CASC.
Sans oublier la nouvelle capitale égyptienne : Un satellite
ultramoderne du Caire construit littéralement à partir de zéro dans le
désert pour 50 milliards de dollars, financé par des obligations et –
quoi d’autre – des capitaux chinois.