@Pascal L
Ceux qui soutiennent cette thèse
d’un Islam né ailleurs qu’en Arabie (La Mecque, Médine entre autres) sont
des affabulateurs. Ceux-ci suivront toutes les pistes susceptibles de
suspecter (les Arabes) sur un plan ou sur un autre, voire sur tous les plans.
Là où ces spécialistes perdent vraiment pied et ne savent quoi répondre c’est
lorsqu’on leur rappelle que le texte coranique est souvent en lien étroit avec
les événements qui ont accompagné l’avènement de L’Islam. Dieu a fait que les
sourates coïncident (peu ou prou mais coïncident) avec les problèmes de l’heure.
Quant à la langue du Coran qu’on trouve en décalage avec celle des Mecquois ce
n’est guère qu’une aberration de plus de la part des esprits malades, menteurs
ou manipulateurs : a-t-on oublié le raffinement atteint par la langue
arabe de l’époque à travers sa poésie dite antéislamique الشعر الجاهلي qu’incarnent si prodigieux des
« pendentifs » المعلقات —
immortels joyaux en or symbolisant le génie poétique. Chose qui amena toute une
humanité du désert à une civilisation passant par la maîtrise du verbe. Allant
jusqu’à faire d’ailleurs de la poésie un art puissant craint par les puissants
eux-mêmes. C’est dire si la force, la correction et le génie de la langue du
Coran provenaient d’ailleurs que du prestige poétique et linguistique des
Arabes (Mecquois et autres). Le Coran dit fièrement : "Nous l’avons (Le
Coran) descendu en langue arabe pour que vous vous connaissiez". Au total :
Le Coran génialement écrit ne peut l’être que dans une langue évoluée, belle et
perfectionnée. Comme telle prestigieuse et capable de transcrire toute la
complexité de l’époque.