@moderatus,
« Que sera ce sommet, la consécration d’un nouvel échiquier mondial où l’Europe aura beaucoup perdu à cause de sa soumission aux États-Unis ? »
Nous sommes en effet soumis aux Etats Unis. C’est un fait. L’économie européenne est libérale si pas néo-libérale.
J’habite très près du siège de l’OTAN et un peu plus loin de l’UE.
Bruxelles pourrait être la première visée si le conflit, « la »guerre« s’élargissait.
Au sujet de l’OTAN, j’ai écrit »OTAN suspend ton vol« en 2014.
En 1989, lors de la chute du mur de Berlin, la fuite en avant a été de l’Est vers l’Ouest et pas dans le sens inverse. Le DM de l’Est a coûté énormément pour le ramener au DM de l’Ouest.
Vous avez dû vous apercevoir qu’avant la »guerre« Russie-Ukraine, la plupart des pays européens étaient attentistes. Vais-je m’incorporer dans l’OTAN ?
Immédiatement après, c’est la débandade. L’Ukraine veut y entrer dans l’OTAN et doit attendre. D’autres pays y entrent en moins de temps.
Raison simple : l’Europe ne veut pas envenimer la situation.
J’ai écrit très peu de billets sur la Russie, mais je les ai tous mis à jour avec le progrès du conflit avec l’hégémonie de la Russie sous le contrôle de Poutine, qui veut réinstaller la situation historique de l’Empire de Pierre le Grand.
Dernièrement je mentionnais en commentaire dans »L’opportunisme gagnant du Mage du Kremlin« que »La Russie se prépare aux élections présidentielles de 2024 et, à la surprise générale, le candidat favori est Vladimir Poutine, un homme qui n’a plus besoin d’être présenté. Un sondage réalisé par le centre Leveda, un centre de recherche russe indépendant, a révélé que près de 70 % de la population du pays approuverait le maintien de Poutine au pouvoir pendant six années supplémentaires".
Nationalisme ou patriotisme ?
Ce ne sont pas des synonymes. Il y a des nuances très stratégiques entre les deux mots.