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Commentaire de charly10

sur Le Gulf-Stream : bénédiction aujourd'hui, danger demain ?


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charly10 1er septembre 2023 17:56

« Et la température des courants marins sont un des éléments importants de la température moyenne à la surface de la terre. »

Très vrai car les océans offrent un champ d’investigation dont la portée est considérable, et particulièrement en ce qui concerne la résonance des ondes océaniques planétaires : celle-ci permet non seulement d’expliquer et de reproduire fidèlement le réchauffement de notre planète, plus exactement la variabilité du climat à moyen et long terme, mais également les phénomènes du type El Niño, la succession d’années sèches ou humides observées en Europe de l’Ouest depuis les années 70 …

D’autre part, on sait très bien que quand l’eau est froide, les océans absorbent duCO2, et quand la température de l’eau augmente, ils en absorbent beaucoup moins.

Les océans recouvrent les 2/3 de la planète ; ce ne sont pas des structures homogènes, il y a la couche qui subit la température et la lumière et sous la couche de transition (thermocline) à environ 300 mètres, les abysses dont on ne connaît pas grand-chose aujourd’hui, hormis la circulation générale des grands courants.

Les océans entrent en résonance avec les cycles solaires et orbitaux, l’attraction de la lune et du soleil les fait varier en permanence  mais les mouvements des plaques tectoniques ont aussi une incidence sur les hauteurs moyennes des mers ; à ce jour, ces paramètres restent peu connus ou pas encore explorés et ne sont pas pris en compte dans les analyses.

On connait depuis quelques dizaines d’années le phénomène climatique lié aux ondes de Rossby gyrales) qui ont une influence non négligeable sur le climat  ;

De même les variations tectoniques liées à la subsidence et surrection ne peuvent pas, ne pas avoir d’influence sur le niveau des mers, mais ces variations sont très difficiles à mesurer. Les valeurs de subsidence en mer sont époustouflantes ... notamment dans la zone d’Ekofisk en Norvège !

Il y a également les associations du phénomène el niño dont on commence à s’apercevoir des corrélations avec les années chaudes récentes.

Les pics de températures sont liés à ces phénomènes El Niño, 1998, 2005, 2010, 2015, 2016 … La COP23 a triomphalement annoncé que 2017 était l’année la plus chaude, hors El Niño, mais précisément il y a eu un épisode El Niño fin 2016 dont les conséquences ont marqué 2017. Fin 2017 il y a eu au contraire un épisode La Niña.

Mais quid de ces phénomènes qui ne sont qu’évoqués brièvement dans les rapports du GIEC. La sacro sainte doxa CO2 mène la danse...

 Et puis depuis quelques temps des chercheurs ont découvert sous la banquise polaire antarctique Ouest une zone de remontée magmatique chaude.

En arctique des sources chaudes sont découvertes depuis le début des années 2000, le long de la dorsale de  la fameuse dorsale Gakkel, qui déversent des millions de M3 d’eau très chaude.

Y aurait-il un lien avec le réchauffement de l’océan et la fonte de la banquise ? L’étude n’en est qu’à ses débuts et est très peu divulguée. 

La dynamique des phénomènes climatiques suggère un rôle de premier ordre des océans dont l’influence, bien que reconnue de longue date, reste très mal connue.

Les Océans emmagasinent de la chaleur ou au contraire la restituent. Le principe général est connu mais les études reposent essentiellement sur des calculs qui ne sont que des projections mathématiques assises sur des relevés inadaptés et systématiquement pondérés et surtout difficilement vérifiables..

Les océans représentent la majeure partie de la surface du globe et constituent un immense réservoir de CO2 ; environ 60 fois sa quantité dans l’atmosphère.

 

 

 

 


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