@Iris
@samy Levrai et @Zolko vous ont répondu, je voudrais ajouter aussi ceci. Les BRICS ne sont l´ennemis de personnes, les BRICS ne cessent de le dire et de le redire.
Les BRICS c´est un ensemble de pays qui veut faire entre eux, est-ce interdit ?
Moscou détaille les raisons de la dédollarisation en marche
Initialement
mis en circulation avec de bonnes intentions, le dollar est devenu un
outil d’oppression et de punition, a noté la porte-parole de la
diplomatie russe auprès d’Aydinlik, au sujet de la dédollarisation. À
l’origine des crises mondiales, le dollar n’inspire plus confiance à
certains pays qui décident de commercer en devises nationales.
Comme le billet vert démontre son instabilité et son insécurité,
la dédollarisation
n’est rien d’autre qu’un processus naturel, a estimé la porte-parole du
ministère russe des Affaires étrangères, auprès du journal turc
Aydinlik.
"On
dit que la dédollarisation est une sorte d’objectif de certaines
organisations et de certains pays. Ce n’est pas vrai, ce n’est pas un
but. C’est simplement une réalité. Aujourd’hui, le dollar est une devise
très problématique. Ce n’est pas mon point de vue politique, mais un
fait économique objectif", a déclaré Maria Zakharova.
Soulignant
que les crises financières proviennent des États-Unis, la responsable
russe a indiqué que personne au monde ne veut résoudre ainsi les
problèmes américains. Une raison pour laquelle de plus en plus de pays
optent
pour les BRICS qui prônent la multiplication des échanges commerciaux
en devises nationales pour l’abandon du dollar.
"Ils
[les pays concernés] veulent créer une sorte de garantie, un système de
garantie financière pour ne pas être à nouveau victimes d’une crise
américaine", a fait valoir Mme Zakharova.
Un outil de néocolonialisme.
Il
y a des décennies, le dollar était promu par les États-Unis "comme
monnaie internationale pour rendre la vie de chacun meilleure, plus
facile et plus confortable« , poursuit-elle.
»Ils
ont insisté sur ce point, affirmant que cela amènerait l’économie
mondiale à un nouveau niveau et simplifierait nos connexions et nos
relations. […] À l’époque, ceux qui menaient une telle politique aux
États-Unis et à l’étranger étaient probablement francs. Ils voulaient
probablement faire honnêtement un premier pas vers la mondialisation« .
Avec le temps, la mission du billet vert a radicalement changé allant jusqu’à pénaliser des pays et leurs populations :
»Mais
à l’heure actuelle, ce à quoi nous avons été confrontés l’année
dernière est complètement différent. Il ne s’agit plus de simplifier ou
de faciliter notre vie. Cette monnaie est utilisée comme un outil
d’hégémonie et un nouveau type de colonialisme lorsqu’elle est utilisée
pour punir, ségréguer et rendre la vie des autres plus compliquée, voire
cauchemardesque", a tranché la porte-parole du ministère russe des
Affaires étrangères.