L’auteur résume « l’effondrement » de l’Occident à un indice statistique, celui de la production industrielle. Il fallait bien un prétexte...
Cependant, les BRICS, tout BRICS qu’ils sont, ne bénéficient pas du même avantage comparatif lorsqu’il est fait référence à d’autres indicateurs économiques tout aussi pertinents....Education, nouvelles technologie, solidité et puissance financière ou encore soft-power...
C’est un peu court pour nous convaincre, d’autant plus que l’indice de production industrielle est naturellement et logiquement plus élevé dans une économie en voie de développement que dans une économie développée... Une économie développée est condamnée à se tourner vers les productions post-industrielles pour pérenniser son développement et donc dégager des perspectives d’avenir.
En outre, l’indice de production industrielle souffre de faire référence, aujourd’hui encore, à des productions traditionnelles sans intégrer les nouvelles industries, c’est à dire les nouvelles productions en série...
A titre d’exemple, on citera la production de voitures électriques, nouvelle et en plein boom, quasi absente de l’offre des pays émergents...
Un dernier détail, la production industrielle des BRICS n’est souvent que celle des usines occidentales délocalisées...