Pour une fois, je suis d’accord avec votre article.
Le scandale de l’affaire Olivier
Duhamel à la sortie du livre de Camille Kouchner relayé par
#metooincest a mis en évidence le
tabou qui existe concernant l’impunité des crimes sexuels sur
mineurs et l’impunité qui en découle.
Si la loi renforçant l’action contre
les violences sexuelles et sexistes de 2018 allonge de 20 à 30 ans
le délai de prescription pour les crimes commis sur mineurs, elle
est toujours insuffisante eu égard au traumatisme vécu par les
victimes qui mettent des années pour oser révéler ce qu’ils ont
voulu refouler sans y réussir, comme cx’est le cas dans cet article.
Le Conseil de l’Europe, considèrant
qu’un enfant sur dix est victime d’inceste et qu’un sur
cinq est concerné par actes de violences sexuelles, a incité les
états européens à supprimer les délais de prescription et à
instaurer un seuil d’âge de non-consentement à 18 ans.
Outre le fait de supprimer l’impunité
des responsables, elle offrirait aux victimes le sentiment de se voir
reconnues comme telles, étape indispensable pour leur permettre
d’avancer et ne pas devenir bourreau à leur tour.
Car
malheureusement, comme dans le cas des enfantsbattus, le phénomène
se reproduit souvent de génération en génération, comme s’il
s’agissait dun rituel obligé du groupe auquel on appartient.