@Grincheux
Salut, la connerie humaine ne connait qu’une limite .en attendant faut faire avec. Les problème des animaux sauvages est justement leur capacité à prédateur. Dans un élevage de 10 milliards de poules élevées dans un building avec ascenseur, code d’entrée et reconnaissance faciale le renard le blaireau le chat ( ben faut pas l’oublier celui là parce qu’en réalité il représente prés du tiers des vols attribués au goupil) et autres mannifères installés dans les campagnes bien avant la sédentarisation ont la plupart du temps vécu sur le territoire humain à sa proximité parce qu’il est toujours possible de prélever une petite part... Le renard est un adversaire ennemi putain de sale bête un prédateur très utile qui mange prés de 50 mulots ou équivalent par jour, le blaireau fait la même chose tout comme la fouine la martre le raton laveur la belette.... etc etc... L’etre humain comme tout prédateur protège son territoire et ses commensaux à savoir le bétail gros ou petit des autres prédateurs. Les modes de piégeage et de mise à mort ont particulièrement évolué depuis ces 30 dernières années même si la cruauté débile n’est pas absente elle n’est plus le moteur essentiel de certains les tueurs pour le plaisir ou en français les gros cons.
Il y a pour devenir piégeur agrée une formation sur deux jours un examen des mises à niveau et un encadrement souple certes mais existant pour éviter les dérives. Dernièrement il est question de semi professionnaliser et d’organiser la régulation des hardes de sangliers et de chevreuils sous la gouverne des lieutenants de louveterie...
Je suis pleinement d’accord avec je ne sais pas qui mais il y a une nette différence entre un chasse à courre au renard et l’abattage propre de l’animal ravageur parce que la bestiole est loin d’être conne elle fait comme nous quand on ouvre un super marché en l’occurrence un poulailler elle va se servir et attend l’inattention humaine pour refaire ses courses... Nous sommes là dans les petits élevages de moins de 2000 volailles qui n’ont ni les moyens de produire une réponse formelle grillage, piège à son, à odeur , chiens de défense, flash d’effraiement, etc etc... et qui n’ont d’autres moyens que de protéger leurs gagnes pains en devenant piégeurs ou en faisant appel à nous.
Je dois bien dire que je suis réticent à la mise à mort mais plutôt à l’éloignement mais quand on éloigne d’un on rapproche de l’autre nous sommes face à un dilemme avec d’un coté des personnes qui réclament la défense de leurs lieux de vie de travail et de production alimentaire et de l’autre ceux qui protègent à raison le biotope dans son ensemble. A aucun moment ni l’une ni l’autre de ces deux parties ne s’arrêtent pour réfléchir ensemble avec des propositions comme par exemple mélanger les oies ( putain ça c’est un nuisible à long cou saloperie de jars de merde , bref les oies...) et les autres volailles ou bien mettre des lamas extrêmement territoriaux et agressifs , retourner les hauts de protection pour empêcher l’escalade et creuser pour enfouir les barrières tout ça a un coup qui n’est pas pris suffisamment en compte dans les dépenses de fonctionnement des producteurs, à moins qu’ils soient gros, Doux et puissent se Loué les services de politiques comme le font Lactalis ou autres industriels de la mort des petits. A cela s’ajoute les racontars auto-prophétiques dans les bistrots de campagne et les histoires plus racontées que vécues de braconnage et de destructions à la 12 le matin....
Bref, il y a un problème complexe qui ne peut pas se régler par un ni oui ni non mais un travail en amont d’un vrai groupe écologiste si il est encore possible de comprendre ce mot dans son sens scientifique plutôt qu’opportuniste
Merci en tout cas et pour l’article et la réaction
A peluche