Pour Badinter le crime contre l’humanité s’arrête avec les nazis... ! Sauf que non y’a un truc qui s’appelle du statut de Rome qui dans son article 7 stipule
Aux fins du présent Statut, on entend par crime contre l’humanité l’un quelconque des actes ci-après lorsqu’il est commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile et en connaissance de cette attaque : a) Meurtre ; b) Extermination ; c) Réduction en esclavage ; d) Déportation ou transfert forcé de population ; e) Emprisonnement ou autre forme de privation grave de liberté physique en violation des dispositions fondamentales du droit international ;
f) Torture ; g) Viol, esclavage sexuel, prostitution forcée, grossesse forcée, stérilisation forcée ou toute autre forme de violence sexuelle de gravité comparable ; h) Persécution de tout groupe ou de toute collectivité identifiable pour des motifs d’ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux ou sexiste au sens du paragraphe 3, ou en fonction d’autres critères universellement reconnus comme inadmissibles en droit international, en corrélation avec tout acte visé dans le présent paragraphe ou tout crime relevant de la compétence de la Cour ; i) Disparitions forcées de personnes ; j) Crime d’apartheid ; k) Autres actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé physique ou mentale. 2. Aux fins du paragraphe 1 : a) Par « attaque lancée contre une population civile », on entend le comportement qui consiste en la commission multiple d’actes visés au paragraphe 1 à l’encontre d’une population civile quelconque, en application ou dans la poursuite de la politique d’un État ou d’une organisation ayant pour but une telle attaque ; b) Par « extermination », on entend notamment le fait d’imposer intentionnellement des conditions de vie, telles que la privation d’accès à la nourriture et aux médicaments, calculées pour entraîner la destruction d’une partie de la population ; c) Par « réduction en esclavage », on entend le fait d’exercer sur une personne l’un quelconque ou l’ensemble des pouvoirs liés au droit de propriété, y compris dans le cadre de la traite des être humains, en particulier des femmes et des enfants ; d) Par « déportation ou transfert forcé de population », on entend le fait de déplacer de force des personnes, en les expulsant ou par d’autres moyens coercitifs, de la région où elles se trouvent légalement, sans motifs admis en droit international ; e) Par « torture », on entend le fait d’infliger intentionnellement une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, à une personne se trouvant sous sa garde ou sous son contrôle ; l’acception de ce terme ne s’étend pas à la douleur ou aux souffrances résultant uniquement de sanctions légales, inhérentes à ces sanctions ou occasionnées par elles ; f) Par « grossesse forcée », on entend la détention illégale d’une femme mise enceinte de force, dans l’intention de modifier la composition ethnique d’une population ou de commettre d’autres violations graves du droit international. Cette définition ne peut en aucune manière s’interpréter comme ayant une incidence sur les lois nationales relatives à la grossesse ; g) Par « persécution », on entend le déni intentionnel et grave de droits fondamentaux en violation du droit international, pour des motifs liés à l’identité du groupe ou de la collectivité qui en fait l’objet ; h) Par « crime d’apartheid », on entend des actes inhumains analogues à ceux
que vise le paragraphe 1, commis dans le cadre d’un régime institutionnalisé d’oppression systématique et de domination d’un groupe racial sur tout autre groupe racial ou tous autres groupes raciaux et dans l’intention de maintenir ce régime ; i) Par « disparitions forcées de personnes », on entend les cas où des personnes sont arrêtées, détenues ou enlevées par un État ou une organisation politique ou avec l’autorisation, l’appui ou l’assentiment de cet État ou de cette organisation, qui refuse ensuite d’admettre que ces personnes sont privées de liberté ou de révéler le sort qui leur est réservé ou l’endroit où elles se trouvent, dans l’intention de les soustraire à la protection de la loi pendant une période prolongée. 3. Aux fins du présent Statut, le terme « sexe » s’entend de l’un et l’autre sexes, masculin et féminin, suivant le contexte de la société. Il n’implique aucun autre sens
dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile et en connaissance de cette attaque
Ce qui est intéressant ici et qui pose un peu question c’est l’idée qu’en dehors de la guerre il ne pourrait y avoir de crime contre l’humanité hors la guerre et que ce qui fait réellement le crime c’est les méthodes industrielles...ou dit d’une autre manière hors la guerre point d’humanité. Ceux qui connaissent les chiffres réels des violences sexuelles ne se trompent quant à la réalité du crime, l’usage qu’on peut faire d’une personne avec ou sans son consentement renvoie à la bestialité la plus profonde . Hors si nous sommes humains c’est que d’une manière ou d’une autre nous nous distinguons des animaux et la principale de ces manières est la loi écrite ou non. Dans toutes les civilisations s’en prendre à des enfants à des fins à caractères sexuels est tabou voire plus. Il s’agit pour les crimes sexuels d’un rejet collectif planétaire une des rares choses où quasiment tous sont d’accord.
Bref pour répondre à Madame Badinter il faut envisager la chose autrement qu’au filtre de l’horreur Khmer, nazi, soviétique ou autres CIPCG. Pour prendre un exemple que chacun peut discuter , il y a en France une personne sur 8 qui a subi une agression sexuelle plus ou moins grave. Cependant plus de 60% des ces cas se passent avant que la personne est 15 ans et donc en pleine construction de son humanité. Empêcher de manière coercitive ou perverse un humain de se construire ou ne pas lui permettre d’avoir pleinement accès à cette possibilité est un crime contre le développement cette personne et donc contre son humanité future. De plus la sexualité est ce qui nous rapproche le plus de l’animalité ( aaaahhh aaahh oohhh oooo rahh ouuuccch...). Ainsi c’est notre pulsion animale qui domine et ne reconnait en l’autre que la partie animale de l’autre niant ainsi son humanité. Nier l’humanité de l’autre est un crime contre son humanité mais aussi contre soi car sans aucun doute tous les humains le sont quelques soient leurs races couleurs religions ou autres. Sachant qu’il y a à la fois le nombre et le chemin, l’inceste qui nie l’humanité de la personne au profit de son enveloppe animale est bien un crime contre l’humanité tout comme la pédocriminalité et el viol et doivent être traités comme tel. C’est le même état d’esprit que ceux qui assassinent torturent et violent pendant les guerres mais qui eux ont au moins l’excuse extrêmement foireuse d’être sous la pression d’événements traumatiques, mais je maintiens extrêmement foireuse.
Voila il est donc temps pour nos petits maitres de prendre la mesure réelle du problème et de nous pondre une enieme loi inutile alors qu’il y a déjà dans les codes civil et pénal tout le matériel nécessaire pour écarter tous contrevenants de manière définitive des enfants Mais comme il ne semble pas y avoir cette volonté chez nos chers têtes couronnées peut être est il nécessaire de se poser la question suivante qui ma foi se pose à chaque fois qu’un crime se commet à qui profite t’il ?
11/09 09:53 - Jules Seyes
@Grincheux Je n’ai pas engagé la conversation permettez moi. Le débat rebondit (...)
11/09 09:31 - charclot
Pour Badinter le crime contre l’humanité s’arrête avec les nazis... ! Sauf que non (...)
11/09 08:57 - charclot
@charlyposte C’est comment une vraie femme ? si elle se rase le matin et met des capotes (...)
11/09 08:55 - charclot
10/09 21:07 - Nowhere Man
@Seth Badinter islamophobe compulsive qui en tant qu’héritière de Publicis gère la (...)
10/09 18:08 - GoldoBlack
@charlyposte « Te fatigue pas....t’arrivera jamais à ma cheville » Tu m’étonnes ! (...)
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