@Fergus
Je n’ai jamais eu de « parti préféré », mais des partis dont j’ai été moins éloigné que d’autres !
Vous êtes surprenant, vous avez dit et répété ici que vous aviez toujours voté en partant de la LCR, NPA, PCF et autres Parti de Gauche et LFI ... Je ne parle pas de vos seconds tours et de votre gymnastique démocratique ....
« Léon est encensé » : il l’est par tout le monde désormais, y compris par la droite, ce qu’il fallait oser.
Léon Blum est un vrai socialiste, réformateur et son refus du communisme a été sa ligne de conduite politique. Sa qualité est son pragmatisme pour trouver des alliances lors du Front Populaire avec les radicaux en contrepoids du PCF de l’époque, stalinien ... Mitterrand essaiera de faire de même le Programme Commun qui ne durera pas.
La droite peut s’y référer sans problème, comme d’ailleurs la gauche le fait avec De Gaulle ... Vous ne comprenez rien si vous ne jugez qu’à travers ce filtre de droite/gauche. C’est le pragmatisme politique qui est encensé, et le courage aussi, pour les deux. Les discours de tribunes et les programmes miroir aux alouettes ou révolutionnaires font place à l’action dans le réel, le compromis enfin ... une vraie manière de faire de la politique.
« François et Ségolène ? Sont-ils vraiment de gauche pour l’auteur ? »
Ils appartiennent à la gauche molle. Et même à la gauche libérale pour Hollande, pas très éloigné de la droite macroniste
De l’insoumission pur sucre !!! La gauche molle ? Il y aurait donc une gauche dure ? Ils osent même prétendre être la vraie gauche. Là encore, vous démontrez votre incapacité à juger sur une autre base que les discours de tribune, les promesses intenables, ...
Il existe une gauche de gouvernement qui souhaite changer ce qu’elle peut, quitte à se « compromettre » ... Et une gauche de posture, incapable de gouverner, et pire destructrice de tout espoir d’arriver au pouvoir.
La « vraie gauche » à laquelle vous n’avez cessé de donner vos votes est le fossoyeur de tous les espoirs de réformes sociales. Elle fait le lit au centrisme droitier dont Macron est le mètre étalon ou pire peut-être dans le futur, permettre à une « extrême droite » décomplexée d’arriver au pouvoir...