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Commentaire de AmonBra

sur L'Afrique entre Charybde et Scylla : Quête d'une souveraineté menacée


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AmonBra AmonBra 11 septembre 2023 11:35

@titi

[. . .] Choc économique pour les uns, révolution politique pour les autres, la nationalisation des hydrocarbures adopte un sens différent si nous l’analysons dans son contexte historique".[. . .]

[. . .] "En France, la nationalisation des hydrocarbures est présentée comme une page douloureuse de l’histoire de l’énergie. Dans ce sens, la prise de contrôle des entreprises françaises est associée à la fin de la longue phase de prospérité économique commencée dans l’après-guerre"

[. . .]
[. . .] « Ainsi, quand le président Boumediene prononce son fameux discours du 24 février, il exprime clairement la volonté de « porter la révolution dans le secteur des hydrocarbures » afin d’assurer la création d’une industrie algérienne autour de la société nationale Sonatrach. » [. . .] 
[. . .] Cette décision est en effet annoncée durant les négociations sur l’augmentation de la fiscalité et des prix du brut engagées par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole avec les entreprises pétrolières qui jusqu’ici fixaient seules le cours du baril.

La stratégie algérienne se révèle gagnante et d’autres États producteurs choisissent de l’imiter dans les mois qui précèdent le choc pétrolier de 1973. Le succès des nationalisations confirme que les pays producteurs ne seront désormais plus des engrenages passifs d’une machine industrielle complexe et que le pétrole n’est pas l’affaire exclusive des grandes entreprises multinationales.[. . .]

  • Thèse : Pour les algériens et d’autres peuples, la question ne se pose plus, depuis la décision historique de feu H. Boumediene ;
  • Antithèse : Pour les mythomanes occidentaux, pathologie aussi répandue que le suprémacisme en Ôxydant et dont vous êtes manifestement atteint, cela reste un « choc économique », douloureux fâcheux et couteux(¹) mais sans plus ;
  • Synthèse : Pour l’observateur neutre et objectif, c’est une révolution dé-néocoloniale suite logique de la dé-coloniale, notamment lorsque le colonisateur n’a pas pu installer des fantoches après son départ, mais vu comme cela s’est passé(²) et a fini en Algérie ça se comprend ! Ceci provoquant un choc économique chez le néo-colonisateur qui, faute d’en tirer politiquement toutes les leçons et d’agir en conséquence, s’expose à d’autres déboires peut être encore plus désastreux.
Conclusion personnelle totalement autodidactique : Avec l’effondrement en chaine de la françafric(³) nous y sommes, mais probablement que ce dernier traumatisme, comme celui ayant initié le processus ainsi que ceux l’ayant suivi, n’ont ils pas été assez puissants thérapeutiquement, aussi, rassurez vous, votre état mental a ses jours comptés, car l’ampleur de l’ultime « choc » socio-économico-énergétique, dont les déboires de la françafric ne sont que les prémices, que vous réserve ce début de XXI siècle, y parviendra bien plus surement qu’un contradicteur ne comprenant pas ce qu’il lit . . .

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(¹) Exclusivement pour l’ovin grégaire et apeuré qu’est devenue une majorité de français lambda.
(²) Les hydrocarbure algériens ont certainement joué un rôle important dans la durée de la guerre d’indépendance algérienne.
(³) Ou néo-colonisation de l’ex Afrique Occidentale Française.


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