@ Aristide
« il faut comparer des populations les plus semblables possibles »
Précisément, les EHPAD sont significatifs des différences avant/après.
Certes, les personnes qui sont massivement décédées avant l’arrivée des vaccins étaient dans un état de « délabrement » avancé ou affectées par de nombreuses « comorbidités » pour la plupart d’entre elles, comme vous le soulignez fort justement.
Mais deux ans plus tard, les vaccins ayant produit leur effet (même si celui-ci n’a pas été aussi bénéfique qu’annoncé), il ne s’est à l’évidence pas reproduit de nouvelles hécatombes bien que l’état dégradé de nombreux résidents ait progressivement rejoint celui des morts du début de la pandémie.
C’est d’ailleurs très exactement ce qui s’est passé dans l’EHPAD où réside ma belle-soeur. Ägée de 94 ans en 2020, elle a vu plusieurs résidents décéder prématurément du Covid cette année-là. Une surmortalité bien réelle qui a disparu avec l’arrivée des vaccins.
Certes, des personnes ont continué de mourir durant les deux années suivantes, mais à un rythme guère supérieur à la « mortalité normale » de ce type d’établissement. Or, je vous parle là de résidents dont la moyenne d’âge s’établit à près de 90 ans, ma belle-soeur étant elle-même désormais âgée de 97 ans !
C’est pourquoi nier tout bénéfice aux vaccins comme le font nombre d’intervenants de ce site n’a pas de sens, même si l’efficacité des produits injectés n’a pas été aussi optimale que les projections initiales le laissaient supposer.