@eau-mission
Oui, c’est bien ça. C’est la question du pouvoir en fait. Le pouvoir : c’est de l’influence, c’est partout, en physique, en écologie, en interactions humaines. Certains ont plus de charisme, de compétences ou de gueule que d’autres, c’est ainsi. Les anarchistes qui pensent qu’on peut supprimer le pouvoir font un rêve creux. La question est plutôt du bon usage, qu’il soit bienfaisant pour tout le monde. Ainsi, en économie comme en politique le décideur comme les décidés en tirent parti. S’il est malfaisant, il ne faut pas s’emmerder, chasser le tyran et le problème avec.
C’était la réflexion de Montesquieu : « Tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ». Il a rédigé « l’Esprit des lois », la séparation des pouvoirs, afin que chacun qui en a une parcelle se méfie de ceux des autres. C’est ce qu’il la trouvé, ça équilibre.
Dit différemment : le pouvoir est comme le feu : il peut faire la cuisine ou brûler la maison. On ne va pas supprimer le feu, on a tous besoin de manger.
Pour notre sujet le dualisme laisse facilement le pouvoir se concentrer. Depuis Montesquieu, celui politique est régulé. Alors à la place, c’est celui économique qu’on laisse faire à son hubris avec la montée en puissance de nouveaux démiurges qui est cours : l’oligarchie mondiale qui prédate tous les actifs, toutes les ressources et met en cage, cette fois ci avec des moyens numériques, le bétail humain.
En principe moniste, comme c’est organique, le pouvoir est dilué, inscrit dans le fonctionnement de l’écosystème humain. Comme l’eau, qui est utilisé selon besoins et activités.
Et merci pour votre appréciation, je verrai si je laisse Aristote ou pas. J’avais retrouvé cet extrait qui m’impressionne par son actualité, comme si Mc Kinsey l’avait pris pour feuille de route.