L’économie
circulaire est évidemment une piste à creuser, une idée qui fera son chemin,
qui changera la donne avec d’autres pas forcément encore perceptibles,
enrichissant nos analyses et méthodes. Il suffit de voir à l’échelle d’une vie,
les mutations auxquelles nous avons assistées.
Bien sûr,
pour qui tout va bien du moment qu’on ne dérange pas son confort moral et
matériel, il y a quelques remontées acides qui se traduisent en commentaires.
Je n’en démords pas, la question
incontournable c’est le type de régime politique que l’on veut mettre en œuvre.
Autrement dit comment nous répartissons les responsabilités et le fruit de
notre travail qui est toujours collectif parce que nous avons tous besoin du
travail de l’autre et aussi de sa solidarité à moins de vouloir vivre en ermite
ou en clans et petites tribus autonomes , ce qui est respectable en soi.
Je pense
qu’un régime authentiquement
démocratique est le plus viable et le plus souhaitable si nous voulons
conserver et pratiquer les valeurs issues de la longue expérience gréco-romaine
, judaïque et chrétienne, laïque enrichie des grandes philosophies asiatiques
et de la méthode de pensée apportée par les sciences et la philosophie quand
elle n’ignore pas les sciences, ses acquis et ses méthodes.
Alors dans
cette approche, la démographie, le choix
des objectifs assignés à la recherche scientifique et aux technologies,
l’organisation de l’économie sont des variables décidables même si une part d’inconnu reste nous renvoyant à notre prudence et humilité.
Il me semble
que toutes ces dimensions relèvent du type de régime politique que l’on veut
mettre en œuvre. Parce que toutes ces dimensions relèvent dans leurs évolutions
des politiques publiques qui seront menées. Quels sont les objectifs et les
mises en œuvre retenus, qui en décident et comment à partir de quel niveau et
partage d’informations ? Cet aspect est constamment dissimulé parce que
les différents pouvoirs, les situations acquises, les rapports de force
s’imposent au mieux comme des allant de soi
indépassables garantissant des degrés de liberté fluctuants permettant
la vie sociale et le consentement général. Cela ne va pas sans contradictions
qui tant qu’elles ne deviennent pas vitales pour un grand nombre perdurent tout
en se métamorphosant et en accompagnant l’évolution des sociétés. Nous
considérons-nous comme une espèce sociale qui a intérêt à être solidaire ou
non. Vaste question.