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Commentaire de Octave Lebel

sur La vérité sur l'économie circulaire


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Octave Lebel Octave Lebel 23 septembre 2023 12:27

L’économie circulaire est évidemment une piste à creuser, une idée qui fera son chemin, qui changera la donne avec d’autres pas forcément encore perceptibles, enrichissant nos analyses et méthodes. Il suffit de voir à l’échelle d’une vie, les mutations auxquelles nous avons assistées.

Bien sûr, pour qui tout va bien du moment qu’on ne dérange pas son confort moral et matériel, il y a quelques remontées acides qui se traduisent en commentaires.

Je n’en démords pas, la question incontournable c’est le type de régime politique que l’on veut mettre en œuvre. Autrement dit comment nous répartissons les responsabilités et le fruit de notre travail qui est toujours collectif parce que nous avons tous besoin du travail de l’autre et aussi de sa solidarité à moins de vouloir vivre en ermite ou en clans et petites tribus autonomes , ce qui est respectable en soi.

Je pense qu’un régime authentiquement démocratique est le plus viable et le plus souhaitable si nous voulons conserver et pratiquer les valeurs issues de la longue expérience gréco-romaine , judaïque et chrétienne, laïque enrichie des grandes philosophies asiatiques et de la méthode de pensée apportée par les sciences et la philosophie quand elle n’ignore pas les sciences, ses acquis et ses méthodes.

Alors dans cette approche, la démographie, le choix  des objectifs assignés à la recherche scientifique et aux technologies, l’organisation de l’économie sont des variables décidables même si une part d’inconnu reste nous renvoyant à notre prudence et humilité.

Il me semble que toutes ces dimensions relèvent du type de régime politique que l’on veut mettre en œuvre. Parce que toutes ces dimensions relèvent dans leurs évolutions des politiques publiques qui seront menées. Quels sont les objectifs et les mises en œuvre retenus, qui en décident et comment à partir de quel niveau et partage d’informations ? Cet aspect est constamment dissimulé parce que les différents pouvoirs, les situations acquises, les rapports de force s’imposent au mieux comme des allant de soi  indépassables garantissant des degrés de liberté fluctuants permettant la vie sociale et le consentement général. Cela ne va pas sans contradictions qui tant qu’elles ne deviennent pas vitales pour un grand nombre perdurent tout en se métamorphosant et en accompagnant l’évolution des sociétés. Nous considérons-nous comme une espèce sociale qui a intérêt à être solidaire ou non. Vaste question.

 


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