eau-mission
Vos messages sont un peu exotériques et votre article en lien n’est pas en accès libre.
Sinon, oui pour le X qui absorbe la matière et le Y qui la conquiert. Sexuellement, l’un est bien en dedans et l’autre en dehors. Ou le X fabrique et transforme la matière, le Y taille dedans. Je vis dans une contrée ou les mondes féminin et masculin sont encore des évidences que le monothéisme n’a pas complètement effacées. C’est l’homme qui taille la bête et fait les morceaux, c’est la femme qui les cuisine (même s’il peut y avoir entraide entre les deux sexes, mais ça part du rôle de chacun et de son rapport au monde). L’igname sec, masculin et le taro humide, féminin, sont les marqueurs aussi bien agricoles, paysagers, alimentaires, culturels des deux mondes sexuels distincts et interpénétrés nécessaires à un bon quotidien.
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Melusine
La fabrication du diable était inhérente à la religion à dieu unique, puisqu’il s’agissait de repousser ou « digérer », les Baal de Canaan, les différents dieux souverains honorés dans les différentes cités : dieu de l’orage, de la fertilité, gardien des mouches contre invasions (Belzébuth), peut-être sacrificateur d’enfants (Moloch dieu des Ammonites), ou encore récupérations de dieux Ougarits ou mésopotamiens. Donc la première construction du Démon, du Malin s’est exprimée contre les religions des autres, pour affirmer et conforter la sienne. On l’a vu avec les chrétiens contre les païens et les hérétiques en général, les musulmans contre les associateurs, hypocrites, polythéistes et les mécréants en général. De même, l’esprit étant l’expression du monde/du cosmos, de sa présence, il se divise en esprit-saint et le « spirituel » restant n’est que maléfices.
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JP Ciron
Pourtant Zoroastre et Ahura Mazda sont toujours représentés avec une belle barbe bien fournie... Et même dans les Yasna de l’Avesta, il est toujours fait mention du « Seigneur ». Sous réserve de traduction, « seigneur » renvoie bien à un être masculin... Non ?
Gollum,
Le bestial est autant féminin et ses chaleurs qui la démangent que masculin avec le rut qui le pousse. J’aurais dû parler de fécondité, plutôt que de fertilité. Dans les religions, la divinité ou l’élément naturel masculin peut jouer un rôle démiurgique, mais ne créé jamais rien sans son féminin... Sauf, donc, avec ces religions abrahamiques bizarroïdes, où c’est le masculin qui a tout créé et fécondé et qui ont fabriqué une pensée hémiplégique.