@Lynwec
On a vu l’escalade entre le rassurisme de début mars et les mesures qui se sont rapidement durcies à la mi mars. Ils ont paniqué, et cela de manière différente selon les pays : rapidement en Italie puis France, lentement au Royaume-Uni où il a fallu que Boris Johnson aille aux urgences pour qu’ils serrent la vis. Le gouvernement suédois a moins paniqué et édicté des recommandation plutôt que des interdictions, ça a plus ou moins été appliqué (ils ont eu davantage de mortalité que les autres pays nordiques généralement peu touchés, mais pas plus que nous).
La sortie puérile de Macron sur ’’emmerder les non-vaccinés’’ ne signifie pas que toutes les mesures n’ont d’autre but que d’opprimer, c’est un forme de chantage envers ceux qu’il considère comme récalcitrants, car il n’est pas niable qu’il a sombré dans l’autoritarisme (je maintiens la comparaison avec les obstacles routiers : ils pensent les prendre pour la bonne cause, mais parfois cela relève de la brimade abusive).
L’histoire des ’’fausses injections’’ est basée sur des racontars mais aucune preuve, ça avait déjà été dit pour Bachelot lors du H1N1. Dans le lot, certains se sont peut être défilés, mais là aussi faut pas généraliser.
Il n’y a pas eu pénurie de lits hospitaliers de manière générale, mais engorgement des services de réanimation ; des soignants ont été réaffectés, de ce fait certaines activités ont été reportées.