@Baba Yaga
Les problèmes concernant l’assimilation de l’evali
(« lésion pulmonaire associée à l’utilisation de cigarettes
électroniques ou de produits de vapotage ») avec le covid dans l’article de Mohamed Sangare sont les
suivants :
— « les patients partageaient au moins un
risque commun : tous ont déclaré qu’ils
avaient récemment utilisé des cigarettes électroniques ou des produits de
vapotage. ». Il n’y a pas eu cette corrélation remarquée avec le covid.
— Le pic de l’épidémie d’evali est en septembre
2019 : pourquoi y aurait-il une diminution à partir du 22 septembre (deux
fois moins en octobre) alors qu’il n’y a toujours pas de diagnostics de covid,
que le premier cas officiel est le 17 novembre en Chine (https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_la_pand%C3%A9mie_de_Covid-19) ?
Il y aurait eu donc un creux, une discontinuité dans les diagnostics,
disjoignant les deux syndromes. Une solution très partielle peut être dans le
fait que lorsqu’il n’y avait pas de vapotage, on parlait juste d’une épidémie
respiratoire comme dans le cas évoqué dans l’article d’une communauté de
retraités en juillet 2019. Mais on ne comprend pas pourquoi, lorsqu’il y avait
vapotage, les diagnostics diminuaient avant la médiatisation du covid.
— L’assimilation des cartes des cas d’evali et
de covid dans les États des États-Unis est un biais statistique total (quant à
la corrélation), car il ne s’agit pas du nombre relatifs (nombre de cas rapporté
à la population), mais le nombre absolu : ainsi, il était très probable
que les États les plus atteints allaient être les plus peuplés : par ordre
décroissant la Californie, le Texas, la Floride, la Pennsylvanie, l’Illinois,
l’Ohio, etc. (https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tats_des_%C3%89tats-Unis_par_population).
Il n’y a donc pas l’« Exceptionnelle coïncidence ! » qu’invoque Mohamed
Sangare.