« La philosophie est un domaine intellectuel qui se concentre sur la réflexion et la pensée, la raison et la recherche de la sagesse....sans impliquer une croyance en un être divin ou un ensemble de pratiques religieuses. »

« sola ratio », la raison seule est nécessaire. C’est le propre du modernisme.
Puisque le monde est raison, il est centré sur l’homme (le fameux « cogito ergo sum » de Descartes), faire table rase du passé pour reconstruire méthodiquement l’Univers qui l’entoure selon sa compréhension logique et rationnelle. L’homme devient centre du monde, à la place de Dieu.
De fait, l’homme ne peut voir ce qui est plus grand que lui, car dans son système, le philosophe n’admet pas de vérité révélée. Donc pas de Vérité, pas de Bien, ni de Mal, ni de Justice absolus, tout est relatif.
Le libre-arbitre n’existe également pas, puisqu’il n’est pas raisonnable. Pour les philosophes raisonnables, si l’homme prend une décision, c’est forcément pour des causes déterminées même si elles ne sont pas complètement connues, dans un Univers entièrement descriptible par la raison.
Puisqu’ils ne peuvent invoquer la création divine, les philosophes modernistes sont tous des idéologues générateurs de système pour décrire et orienter le monde rationnel, selon ce qu’ils considèrent juste dans un contexte social, économique et politique déterminé (marxisme, communisme, léninisme, castrisme, trotskisme, stalinisme, socialisme, national-socialisme, maoïsme,...).
Les échecs effroyables de tous ces systèmes de pensée modernistes (ayant engendrer des dizaines de millions de morts en quelques décennies dans d’atroces souffrances, sans en avoir à en rendre compte à personne qu’eux mêmes) tendent à démontrer que la raison seule est insuffisante pour bâtir la prospérité des sociétés humaines.