@Arthur
Comme je l’ai écrit dans ce texte : « Les causes de toutes les croyances ne sont pas à incriminer. [...] Ce sont les effets secondaires des religions qui sont à craindre si on perd son esprit critique dans ce domaine de la croyance avec les risques sectaires et autoritaires qui cherchent à imposer des points de vue qui n’ont rien de légitimes ».
Remettre la question de la croyance pour comprendre le pourquoi croire pour pouvoir l’analyser.
Retournons aux définitions et aux concepts de la croyance.
La croyance est le fait d’attribuer une valeur de vérité à une proposition ou un énoncé, indépendamment des éléments de réalité confirmant ou infirmant cette proposition ou cet énoncé. Le mot peut désigner tantôt le contenu de ce qui est cru, comme dans l’exemple donné par Pascal Engel « croire que le Père Noël existe », tantôt l’attitude ou l’état psychologique de celui qui croit. Le terme de croyance peut indiquer selon le contexte, une adhésion faible, une incertitude quant à un fait ou un énoncé, ou bien une forte conviction, comme pour la foi. Une croyance peut être plus ou moins fondée, plus ou moins justifiée : un préjugé, une opinion, une hypothèse scientifique, une induction sont différentes croyances. Le CNRTL indique que la croyance est une « certitude plus ou moins grande par laquelle l’esprit admet la vérité ou la réalité de quelque chose ».
Le problème de la croyance est étudié tant par les philosophes et les épistémologues, par exemple Platon dans le Théétète, que par les historiens, les anthropologues ou les psychologues. Il s’agit de comprendre et d’évaluer les croyances, de retracer leur genèse et d’établir leur rôle dans le comportement des individus et des sociétés"