Que d’honneur ou faut-il dire "tiens
revoilà la énième diversion" en tenue de camouflage qui ne trompe plus
grand monde.
C’est
reparti. Pour une nouvelle tournée, la bonne vieille habitude crapoteuse de
salir les personnes afin d’éviter d’avoir à traiter les problèmes de fond du
pays, les bilans, les enjeux, les analyses et propositions détaillées. Qui nous
concernent tous et que jusqu’ici certains, faisant mine de se combattre, se
complétant parfaitement dans leur comédie grinçante, ont réussi à écarter
depuis un sacré moment de notre vie citoyenne et surtout des campagnes
électorales.
Il
faut pourtant se méfier de ses habitudes surtout lorsqu’on imagine qu’une fois
encore, elles vont permettre de contourner le débat démocratique que le pays
attend. Qu’une fois encore le pouvoir médiatique avec ses sondages et son armée
d’influenceurs va pouvoir fabriquer une bonne et brave opinion publique qui
sera conduite de chicanes en dos d’âne
et sens unique, maintenue pour une part indispensable dans l’abstention et la démobilisation( la chance inespérée du système
en place) et pour l’autre, nous, encore votant, à nouveau empêtrés pour la
plupart dans le même jeu de dupes. Que
ceux qui trouvent que j’exagère nous signalent la dernière élection viable
selon eux et pourquoi.
Le
mérite de cette mauvaise habitude, par l’acharnement à diaboliser toujours les
mêmes, c’est de désigner un peu maladroitement, à notre insu espèrent nos petits
stratèges, le véritable adversaire qu’il redoute et qu’il s’agit de tenter
d’éliminer d’emblée. Le mouvement social qui vient encore de se manifester
superbement et ses aspirations de justice sociale, de démocratie et de responsabilité écologique dont la
traduction politique est la NUPES. Ses 640 propositions et les espoirs qu’elles portent. Sur
lesquelles devant nous se sont engagés ses membres et, parmi eux, ceux qui ont
bien l’intention de continuer de les porter et de les développer. Gageons qu’en
tant que citoyens/électeurs, nous ne nous laisserons plus égarer dans
l’abstention ni par la poignée de ceux qui imaginent garder notre confiance en
oubliant leur parole et engagements sitôt réélus. À leur dépens ils nous
montrent que décidément, si nous tenons à un vote qui compte, autant voter pour
ceux qui eux tiennent leurs engagements.
Comment ne pas voir que le lynchage médiatique rituel,
la diabolisation des personnes, fonctionne en concordance avec la mise en avant
du rassemblement national, pavoisé de
ses rentes électorales historiques remises en tête de gondole, dopé de nouveaux
ingrédients dans l’espoir d’une clientèle élargie, manœuvre empreinte d’un
arrière-goût de déjà vu, de remâché et déjà digéré. Comme si nous étions les
éternels et indécrottables gogos des chaînes d’info, de leurs suiveurs du
système public d’information, conditionnés au coups de sifflets médiatiques
pour nous conduire une fois de plus dans
la confusion et l’impasse des faux opposants qui derrière notre dos, à
peine élus, votent ensemble tous les
textes voulus par les forces économiques qui dominent le pays et imposent grâce
à leurs amis milliardaires de l’info et béni-oui-oui du dervice public leurs brouillage
permanent aux meilleures heures d’écoute sur à peu près tous les sujets qui
demandent recul et réflexion.