@Grincheux
Je trouve que l’article d’Alinéa est
bien plus subtil que vous le dites. Il évoque entre autres les conditionnements
plus ou moins conscients qui nous portent un peu comme des bouchons dans les
courants des médias qui déversent en continu leurs éléments de langage, leurs
choix de ce qu’ils ont envie de mettre en avant , de valoriser ou minorer, de ce
à quoi ils donnent vie , vie médiatique, en laissant de côté ce que les
hiérarchies des directions de l’information et des rédactions ont décidé. En
réalité une très très grande partie de ce que sont nos vies en dehors de leur
espace-temps médiatique.Ce que je dis n’est pas juste parce
que dans les médias dominants, il y a bien plus de variété de contenus que je
ne le laisse penser mais cela est bien plus effectif si l’on se réfère à
ce qui est servi au moment des audiences les plus importantes, information
(matinales des radios) ou émissions d’infotaiment et leur impact sur les thèmes
repris dans les réseaux sociaux. Il me semble que l’on assiste bien à une
fabrication continue de l’opinion publique que l’on nous tend comme un miroir
dans lequel il est difficile de ne pas se faire prendre. Ne perdons jamais de
vue que ceux qui font cela sont des êtres humains comme nous, payés pour le
faire.
Je trouve que le choix d’écrire au
fil de la conversation, à la première personne, le ton choisi,
conviennent particulièrement aux idées avancées et à la réflexion proposée. Comme
une lettre à une connaissance. On dit ce que l’on a à dire, on ouvre son cœur sans vouloir asséner ses
opinions.