@SPQR audacieux complotiste chasseur de complot
https://www.dedefensa.org/article/transmutation-crisique
La grande différence politique, – pour l’instant encore, – réside sans
le moindre doute dans la lenteur, sinon la sidération jusqu’à
l’inexistence, de le diplomatie américaniste pour réagir et remplir son
devoir de ‘sponsor’ de cette région comme elle l’a fait depuis un
demi-siècle. Certes, on sait que Sullivan-Blinken additionnés l’un
l’autre n’arrivent pas à donner un huitième d’un Kissinger des années
1970, quelle que soit l’inimitié que l’on porte au vieux diplomate. Tout
juste sont-ils capables d’ordonner à un groupe de porte-avions,
puisqu’ils en disposent d’un disponible avec des équipages multiraciaux
et multiculturels, de faire route vers les côtes d’Israël. Cela fait
toujours parler les gogos et muscler les éditoriaux.
Sur ce point, Larry Johnson observe :
« Enfin, Biden a ordonné au Carrier Strike Group (CSG) de l’USS
Gerald Ford de se placer au large des côtes israéliennes. La dernière
fois que les États-Unis ont agi de la sorte, c’était en 1983, alors que
la guerre civile faisait rage au Liban. L’administration Reagan s’en est
mal trouvée. Lorsque les États-Unis sont intervenus en tirant sur les
positions du Hezbollah dans la vallée de la Beqaa, l’Iran a riposté en
faisant exploser la caserne des Marines et l’ambassade des États-Unis.
Ces deux attaques terroristes ont tué 258 Marines et diplomates
américains. Si les États-Unis attaquent des cibles du Hamas, ils
risquent de provoquer une campagne terroriste dirigée contre les
installations américaines au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Ouest. »
... Il y a une quinzaine, signalait avant-hier Mercouris, Sullivan se
félicitait du fait que le Moyen-Orient n’avait jamais été aussi calme
et apaisé qu’aujourd’hui. Avec de telles certitudes, on écarte l’un ou
l’autre rapport du renseignement (il y en a eu) signalant que « quelque chose de gros est en préparation ».