@suispersonne

 Entièrement d’accord.

Nous avons dans notre pays des démocrates si accomplis que pour faire vivre la démocratie ils n’ont de cesse d’excommunier par la caricature et l’attaque personnelle, en trafiquant ou décontextualisant toutes sortes d’événements ou déclarations, en répandant des contre-vérités (il existe un catalogue apparemment, avec de nouvelles parutions comme il se doit) les responsables d’un mouvement politique qui, à 1% près, se serait retrouvé au second tour de la présidentielle. Mouvement qui, aux législatives, a rassemblé la gauche devant les électeurs sur 670 propositions. Obtenant ainsi 131 députés (ce qui aurait donné dans une proportionnelle intégrale 167 quand la majorité avec 245 en aurait obtenu 168). Mouvement qui contrairement à ses adversaires ne redoute pas le recul de l’abstention bien au contraire. Une chasse à courre médiatique donc, comme un rituel, avec ses souffleurs de trompe, ses suiveurs et des chiens qui s’encouragent en aboyant. Alors que ces élus travaillent avec beaucoup d’énergie et de présence sur les problèmes de fond de notre société qui nous concernent tous. Avec pour effet principal que l’opposition ne puisse se faire entendre comme il se devrait et que le pays ne bénéficie plus depuis plusieurs mandats au moins d’un authentique débat démocratique. Alors que tant de défis nous sont lancés et que tant de dysfonctionnements méritent des analyses sérieuses et complètes et des propositions discutées en profondeur. Et que, dans le même mouvement, l’extrême-droite se voit abreuver de sondages complaisants reflétant, plus qu’une opinion publique fictive, les éléments de langage et le traitement médiatique imposé par les chaînes d’info contrôlées par 9 milliardaires et le suivisme du service public de l’information. Faut-il rappeler aussi qu’en temps de présence dans les médias, déjà, ce mouvement fut désavantagé lors de la campagne du 1er tour des présidentielles et sous-estimé dans les sondages.

Faut-il noter aussi que concernant cette manœuvre, agissent de concert de supposés adversaires ( ils votent ensemble l’essentiel pour faire tourner leurs affaires),tous relevant de la droite politique dévoilant  ainsi leurs intérêts partagés tout en nous contant une autre chanson dans les parades électorales, au gré des circonstances.