Le problème n’est donc pas de
ne pas savoir écrire deux mots. Il est de manquer d’élégance et d’exigence. Et de les aligner dans le désordre. De mépriser la vérité et la beauté, de récuser ce qui ne va pas dans le sens de ses idées. De tenir tête à l’adversaire que la jalousie et l’incompétence avaient désignées à l’impuissance. Il n’est pas jusqu’au lâche qui ne recourt à sa bravache et sournoisement cherche à tirer vengeance de celui-ci. Fût-ce par un mauvais regard, fût-ce par un râle retenu sa pulsion attentatoire vous bombarde et vous laisse pour mort dans un déluge de mots tellement imprécatoires que c’est l’émetteur qui en meurt. Tant que sur terre l’Autre et le Même existent en voisins, chacun préférant les siens, la haine gratuite et la pulsion de mort des humains ne trouveront meilleure patrie pour sévir qui, toujours, s’en prenait à vivre comme qui dirait Caïn face à Abel. PS/ on m’avertit par une sorte de mise en garde qui ne ressemble pas aux habitudes d’Agoravox de penser à deux fois avant d’envoyer mon commentaire plus moralisant qu’incantatoire ou insultant vis-à-vis de qui que ce soit.