@HClAtom
Que pensez-vous de ce passage de mon article :
« Cette notion de granularité spatiale et temporelle est explorée par certaines théories spéculatives telles que la théorie des cordes ou la gravité quantique à boucles.
Cependant, il est essentiel de préciser qu’il n’existe actuellement aucune preuve concrète que le temps soit discontinu, même à des échelles microscopiques comme celles de Planck, c’est-à-dire en deçà de ce que nous connaissons du temps et de l’espace. La théorie de la relativité générale d’Einstein, qui est la physique conventionnelle, postule au contraire que le temps est continu indéfiniment, même en-dessous des échelles de Planck. Cette notion de granularité temporelle et spatiale fait l’objet d’un débat intense au sein de la communauté scientifique, et aucune réponse définitive n’a été trouvée à ce jour.
Si l’on arrivait à prouver que le temps et l’espace sont constitués de pixels, alors le mobile pourrait atteindre sa cible sans avoir à traverser un PE/MR infini. En revanche, si l’on envisage l’existence de telles entités tellement courtes qu’elles ne pourraient plus contenir de milieu, d’autres paradoxes surgissent tout aussi compliqués. En effet, si on envisage qu’au bout d’une certaine limite, un parcours ne serait plus capable d’avoir de milieux, alors un mobile traversant ce parcours infime verrait que son point de départ et d’arrivée seraient simultanément dans le même lieu et au même moment, le privant de toute possibilité de pouvoir se mouvoir. Si une telle propriété de parcours existait, assembler un ensemble infini de ces pixels sans milieu résulterait toujours en une addition de points d’espace nuls, et l’addition d’un nombre infini de ces points sans dimension donnerait toujours un parcours nul.
À l’inverse, si l’addition de ces points sans milieux permettait de reproduire un parcours, c’est nécessairement que ces points ne seraient pas totalement nuls et devraient nécessairement avoir un milieu par lequel le mobile doit passer pour les réaliser, ressuscitant alors le problème du PE/MR. Ainsi, il m’a semblé que cette solution semble incomplète et s’embrouille dans ses propres contradictions pour le moment. »