Voila que notre historien de pacotille nous ressert la fable des 40 bébés décapités.
Sur la liste établie par le journal israélien Haaretz qui indique l’identité, l’origine, l’age et le statut des victimes des attaques du 7 octobre, il n’y a aucun bébé ... et près des deux tiers de ces victimes sont des militaires ou liées aux forces de sécurité.
L’auteur mélange les meurtres de Samuel Paty et de Dominique Bernard avec les attaques du 7 octobre, alors qu’il n’y a aucun rapport entre eux. Dans un cas ce sont des crimes horribles et dans l’autre, une opération militaire planifiée. Pour le Hamas il s’agissait d’infliger de lourdes pertes à l’armée israélienne et de capturer des civils comme otages.
Or il n’est pas inconcevable de penser que de nombreuses victimes civiles ont été tuées dans des tirs croisés selon la directive Hannibal qui autorise de mettre en danger la vie de citoyens israéliens si cela permet de mettre l’ennemi hors d’état de nuire.
Cette hypothèse est corroborée par plusieurs sources
https://new.thecradle.co/articles/israeli-army-behind-many-settler-deaths-during-initial-hamas-attack-report
https://mondoweiss.net/2023/10/a-growing-number-of-reports-indicate-israeli-forces-responsible-for-israeli-civilian-and-military-deaths-following-october-7-attack/
et notamment par le témoignage d’une rescapée, Yasmin Porat (dont le compagnon fut tué), qui affirme avoir été bien traitée par ses ravisseurs.
https://www.youtube.com/watch?v=gi-ESUGUUMk